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© AFP/Frédérick Florin
Le joueur de Montpellier Nikola Karabatic
face à Sélestat en championnat, le 11 novembre 2012 à Strasbourg.
Montpellier et Chambéry ont impérativement besoin d'une victoire dimanche face respectivement à Belgrade et Velenje en Ligue des Champions pour continuer à croire aux huitièmes de finale.
Avec un match nul contre sept défaites, les deux clubs français ont pour l'instant rendu une copie catastrophique dans une compétition où on les attendait beaucoup plus forts, compte tenu de leurs effectifs au départ.
La tempête des paris sportifs, qui s'est levée la veille du premier match, constitue une excuse valable pour Montpellier, le plus ambitieux des deux à l'origine mais qui a dû faire depuis avec un effectif amputé.
Chambéry en revanche a déçu, tant on imaginait le club savoyard passer une étape avec le retour des frères Gille et un recrutement taillé sur mesure.
Battu quatre fois sur quatre, le vice-champion de France a payé une cascade de blessures, et la fatigue pesant sur Guillaume et surtout Bertrand Gille , deux médaillés d'or olympiques qui n'ont pratiquement pas eu de repos cet été.
Aujourd'hui, alors que l'entraîneur Mario Cavalli a pratiquement récupéré tout son monde avec les retours de Bicanic et Busselier, rien n'est perdu et les Savoyards ont encore les cartes en main, mais sans joker.
Il doivent désormais réussir un sans-faute à domicile, dimanche (19h00) contre les Slovènes de Velenje, où l'ancien gardien montpelliérain Primoz Prost, mis en examen dans l'affaire des paris truqués vient de trouver refuge, mais aussi en février face à Silkeborg et Saint-Petersbourg.
Un succès à l'extérieur à Velenje samedi prochain, ou un exploit plus tard à Skopje ou à Kielce, serait également bienvenus, sachant que quatre victoires devraient suffire pour garantir la suite de l'aventure.
Avec le nul arraché à Flensburg en ouverture, Montpellier est un peu mieux loti. Mais le champion de France doit battre deux fois le Partizan Belgrade, l'équipe la plus faible de son groupe, dimanche (17h00) en Serbie et la semaine prochaine à domicile.
Le premier rendez-vous a lieu à Nis, où le Partizan dispute ses matches de Ligue des Champions et qui est aussi la ville natale d'un certain Nikola Karabatic , dont le retour, combiné à ceux de Dragan Gajic et Issam Tej , a redonné de la consistance à l'équipe héraultaise, au moins sur le terrain.
Car en coulisses, l'ambiance est glaciale, alors que Luka Karabatic vient de plier bagage pour Aix, et que les blessures de William Accambray et Mathieu Grébille posent de nouvelles difficultés à l'entraîneur Patrice Canayer .