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© AFP/Kenzo Tribouillard
Le handballeur du PSG Luc Abalo
le 14 septembre 2012 au stade Pierre de Coubertin à Paris contre Cesson
Pour sa première sortie officielle dans sa configuration étoilée, le PSG Handball s'est imposé 34-23 face à Cesson dans une ambiance de football très inhabituelle, vendredi à Coubertin.
Trois quarts d'heure avant les footballeurs au Parc des Princes, où le PSG recevait Toulouse, quelques dizaines de déçus du Parc se sont retrouvés quelques hectomètres plus au sud pour s'enthousiasmer devant le handball.
Cela a donné lieu à un déploiement policier inédit pour un match du Championnat de France, histoire de refouler les quelques "interdits de stade" qui avaient acheté un billet pour le handball, finalement annulé par le PSG.
Ce qui explique sans doute pourquoi il restait des places disponibles dans les tribunes pour un match annoncé à guichets fermés et que le basketteur Ronny Turiaf n'aurait raté pour rien au monde.
"On a pris nos responsabilités", a déclaré le directeur général Jean-Claude Blanc à l'AFP, à quelques minutes du coup d'envoi, avant de filer au stade pour suivre la deuxième mi-temps de Zlatan Ibrahimovic et sa bande.
Il a cependant eu le temps de voir ce T-shirt accroché en banderole: "le Parc c'était mieux avant", et deux kops très organisés se répondre nettement plus bruyamment qu'un troisième kop plus "handball", dénommé le 8e homme.
Après la mi-temps, l'un des deux kops "football" avait disparu, chassé à coups de matraque selon un membre du groupe "Liberté pour les abonnés".
3500 places arrachées
Dans la scénographie aussi, il y avait du changement. Les joueurs sont arrivés sur le terrain dans un nuage de fumée sur du AC/DC vitaminé et, contrairement aux années précédentes, il n'y avait aucune chance cette fois d'entendre les consignes des entraîneurs depuis les tribunes.
© AFP/Kenzo Tribouillard
Le joueur danois du PSG Mikkel Hansen
le 14 septembre 2012 au stade Pierre de Coubertin à Paris, contre Cesson
Il faut dire que les 3500 places pour ce match s'étaient arrachées en un rien de temps pour remplir une enceinte qui sonnait le creux dans un passé récent.
Le buzz qui a accompagné la constitution éclair de l'équipe a été à la hauteur des noms qui composent un effectif truffé de stars, comme le Danois Mikkel Hansen , Didier Dinart , Luc Abalo et Samuel Honrubia .
La pression était dès lors forte sur les épaules des joueurs, sommés de justifier au moins en partie les sommes investies par le premier budget de France (9,2 millions d'euros), même si l'entraîneur Philippe Gardent n'a cessé ces derniers jours de prévenir que l'équipe n'était "pas prête".
Mais le talent aide et lorsque les vedettes étaient sur le parquet, Cesson, pourtant une bonne équipe, a énormément souffert.
Abalo (8 buts) et Honrubia (6) ont servi le show aux ailes alors que Hansen, déjà royal (5) et très motivé, ainsi que Nicolas Claire (3), un survivant du Paris Handball, ont animé le jeu à l'arrière.
Bonheur suprême, même le chef de la défense Didier Dinart a marqué un but, ce qui est rare. Comme l'était l'ambiance au "Parc de Coubertin".