Happy Birthday : |
© AFP/Sylvain Thomas
Le joueur de Montpellier Nikola Karabatic
(c), dont le contrôle judiciaire a été levé, assiste le 25 octobre 2012 à Montpellier au match entre Montpellier et Dunkerque
Montpellier et Dunkerque se sont quittés sur un match nul (26-26) qui ne satisfait vraiment personne, si ce n'est le Paris SG, plus que jamais leader, jeudi lors de la 7e journée de la D1 de handball.
Dunkerque est avec le PSG, qu'il reçoit jeudi prochain, la seule formation encore invaincue. Mais avec deux nuls au compteur, les Nordistes comptent déjà deux points de retard sur le club parisien, qui a remporté ses sept matches.
Montpellier est 4e avec 5 points de retard sur le PSG et a quasiment dit adieu à son titre. Mais les Héraultais, toujours très diminués, peuvent aussi tirer des satisfactions de ce match, au cours duquel ils ont confirmé les progrès entrevus contre Saint-Raphaël et Ivry.
Ce match s'est joué sous les yeux de Nikola Karabatic , dont le contrôle judiciaire a été levé jeudi, comme pour les quatre autres joueurs de Montpellier mis en examen dans l'affaire des soupçons de match truqué.
Dunkerque pourra se mordre les doigts de n'avoir pas tué un match qu'il a longtemps contrôlé. Portés par un grand Vincent Gérard (14 arrêts à la pause), les Nordistes ont fait la course en tête en première période.
Les Montpelliérains n'avaient qu'à leur opposer la réussite en attaque de l'Espagnol Cristian Malmagro (8 buts au total). Encore un peu instables par instants, les Héraultais ont failli sombrer en début de seconde période (14-19, 37e).
Mais Dunkerque s'est un peu déconcentré et n'a pas trouvé la parade au repositionnement de Michaël Guigou sur un poste de demi-centre. Phénoménal de créativité, l'ailier international a multiplié les initiatives payantes.
Montpellier a retrouvé sa réussite en attaque, pour reprendre la tête (23-22, 51e). Les dernières minutes ont donné lieu à un duel intense entre Gérard et son homologue montpelliérain Mickaël Robin.
Dunkerque s'est retrouvé avec la balle de match en mains, mais Robin s'est interposé sur un tir de Kornel Nagy à dix secondes de la fin. Et Montpellier n'a pas eu le temps de déclencher un dernier tir.