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© AFP/Pascal Guyot
Le Montpelliérain William Accambray
(g) face à Hambourg en Ligue des Champions, le 14 octobre 2012 à Montpellier.
Dernier de son groupe, Montpellier effectue un déplacement difficile jeudi (18h30, heure française) à Chekhov en Russie pour tenter de se relancer en Ligue des Champions de handball.
Pour les champions de France, Chekhov, club situé à 70 kilomètres au sud de Moscou, constitue d'abord un souvenir douloureux, celui du quart de finale retour perdu aux penalties face aux Russes à Montpellier en 2010.
Jamais, Montpellier n'avait été si près de disputer le Final Four de Cologne et l'épisode reste en travers de la gorge des nombreux acteurs de l'époque encore présents jeudi comme William Accambray , Michaël Guigou ou Wissem Hmam .
Blessé à l'époque, Nikola Karabatic avait constaté le désastre depuis les tribunes. Jeudi, il suivera les débats de plus loin encore, tout comme les quatre autres Montpelliérains mis en examen dans l'affaire des paris sportifs et qui manquent toujours autant à leur club, au moins sur le terrain.
Le MAHB aurait bien eu besoin d'eux pour relancer la machine après les deux défaites à domicile, face à Leon et Hambourg, qui ont suivi le nul en ouverture à Flensburg, lorsque les Karabatic étaient encore disponibles.
En leur absence, le club héraultais comptera une nouvelle fois sur les cadres restants comme Accambray et Guigou, dont le retour fait du bien, ainsi que sur le jeune Mathieu Grébille, 20 ans, épatant depuis le début de la saison et appelé pour la première fois en équipe de France mardi.
Mais l'ensemble reste profondément déséquilibré par le poids des absences, surtout au poste de pivot, orphelin de Luka Karabatic et Issam Tej .
Il faudra donc un petit exploit pour amadouer Chekhov qui compte un succès sur le Partizan Belgrade, un nul à Hambourg et une lourde défaite à Flensburg avec, dans ses buts, l'ancien gardien de Montpellier, Richard Stochl.
Avec quatre qualifiés sur six par groupe, l'espoir de rallier les huitièmes de finale ne s'est pas évanoui et même une défaite ne le remettrait pas en cause. Mais un succès apporterait une vraie éclaircie dans un ciel héraultais plongé dans le noir depuis trois semaines.