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© AFP/Andrej Isakovic
L'internationale française Camille Ayglon
(c) à la lutte avec la Suédoise Linnea Torstensson
(d) lors de l'Euro-2012 de handball, le 8 décembre à Nis (Serbie)
Avec une défense entièrement retrouvée et une gardienne, Cléopâtre Darleux, enfin à son meilleur niveau, la France a fait imploser la Suède (24-17) samedi à Nis (sud), ce qui la laisse dans la course aux demi-finales de l'Euro-2012 dames de handball.
Une deuxième défaite de rang après celle concédée jeudi face au Danemark (27-28) aurait réduit à néant ses chances de figurer sur le podium. Avec ce succès plein de maîtrise, elle reste au contraire plus que jamais dans la course, avant le début du tour principal lundi.
Les vice-championnes du monde partiront avec un pécule de deux points, comme la Suède et le Danemark, qui n'a pas laissé la moindre chance à la Macédoine (37-30), ainsi que la Serbie, issue de l'autre groupe.
Seule la Norvège, tenante du titre, comptera quatre points. Avec trois victoires sur les trois matches à venir, la France serait assurée d'accéder aux demies. Mais deux succès pourraient aussi s'avérer suffisants.
C'est souvent dos au mur que les Bleues, un peu inconstantes, montrent leur visage le plus conquérant. Elles l'ont encore démontré samedi, en sortant sans doute leur meilleur match depuis les jeux Olympiques de Londres cet été.
Darleux: "J'en avais besoin"
"On a fait un match très solide, a jugé la pivot Nina Kanto . En défense, on a retrouvé du rythme et de la cohésion. Et en attaque aussi, on a su développer du jeu. On était au pied du mur. On a joué ce match-là comme si ça pouvait être le dernier."
La défense, le noyau de tous les succès tricolores ces dernières années, a en effet écoeuré les Suédoises, apparues très souvent désemparées par l'absence de solutions tant collectives qu'individuelles. La Suède avait pourtant battu le Danemark (27-26) lors de son entrée dans le tournoi.
Protégée par cette muraille défensive, Cléopâtre Darleux, très décevante face au Danemark, a retrouvé tous ses moyens, réussissant 16 arrêts et étant élue joueuse du match.
"J'en avais besoin, parce que ça faisait un moment que je n'avais pas fait un gros match", a avoué la gardienne tricolore, qui doit gérer son statut de N.1 en l'absence d' Amandine Leynaud , blessée à un genou. "C'est un soulagement. Ca va me rebooster pour la suite", a-t-elle ajouté.
Solides sur leurs bases, les Françaises ont aussi pu se rassurer en attaque. Claudine Mendy , sur le poste d'arrière gauche, notamment a contribué à creuser l'écart en première période et Marie-Paule Gnabouyou a ensuite offert un relais intéressant à droite.