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Le PSG, encore grand favori du Championnat de France messieurs de handball qui s'ouvre mercredi, veut prendre sa revanche après une saison 2013-2014 décevante où il avait perdu sa couronne au profit de Dunkerque.
Avec son effectif cinq étoiles et une volonté de tout gagner, il avait finalement terminé deuxième de la D1 et n'avait remporté qu'un seul trophée, la Coupe de France.
Ce bilan était loin de satisfaire les ambitions d'un club devenu le plus riche d'Europe grâce aux fonds de Qatar Sports Investments.
Cette saison, le PSG sera de nouveau au sommet à ce niveau. Son budget est passé de 13,5 millions d'euros à 14,76 millions, deux fois plus que celui du deuxième club le plus aisé de l'Hexagone, Montpellier (7,4 M EUR).
Malgré tout, l'écurie parisienne a fait moins de folies que l'an passé sur un marché des transferts un peu moins attrayant. En 2013, cinq vedettes étrangères étaient arrivées à Paris, ainsi que le Français Daniel Narcisse .
L'entraîneur Philippe Gardent , resté en poste malgré les rumeurs de remplacement, a cette fois-ci misé sur un recrutement 100% français pour "unifier le groupe", avec Xavier Barachet , de retour de prêt de Saint-Raphaël, et deux ex-Montpelliérains, William Accambray et le gardien Thierry Omeyer .
- L'expérience d'Omeyer -
Choisi pour son talent, son expérience (37 ans) et son tempérament de compétiteur acharné, le portier des Bleus a l'étoffe pour devenir le véritable patron du vestiaire du PSG, qui manquait cruellement d'un leader la saison passée.
Il a déjà donné raison à ses dirigeants le week-end dernier, en Tunisie, lors du Trophée des champions, en étant décisif en demi-finales contre Montpellier, battu aux tirs aux but.
L'ancien gardien de Kiel a encore été performant en finale mais c'est surtout l'ensemble du collectif parisien qui était au diapason pour corriger Dunkerque, le champion de France en titre (34-23). Avec cette victoire, le Paris SG a frappé fort. Il devra maintenant confirmer le cap franchi dès jeudi à domicile contre Aix.
Dunkerque semble moins bien armé cette saison. Le club nordiste, qui jouera la Ligue des Champions comme le PSG et Montpellier, n'a pas beaucoup étoffé son effectif, avec l'arrivée de deux joueurs, le Polonais Pawel Paczkowski et l'international monténégrin Zarko Pejovic, mais les départs de trois éléments importants (Espen Lie Hansen, Guillaume Joli , Erwan Siakam).
L'USDK qui espérait "grandir" avec une nouvelle salle va aussi devoir s'armer de patience, le projet ayant été abandonné par l'équipe municipale élue en mars.
Après de gros soucis financiers l'an dernier, conséquences de l'affaire des paris, Montpellier sort la tête de l'eau. Le club a modifié son statut juridique (création d'une SAS) pour attirer 17 nouveaux actionnaires.
- Du changement à Montpellier -
Malgré des finances consolidées, le MAHB n'a pas fait de gros coups lors du mercato. Après les départs d'Omeyer, d'Accambray et de l'arrière tunisien Wissem Hmam (Saint-Raphaël), trois nouveaux joueurs ont posé leurs valises dans l'Hérault: le portier N.2 de la Croatie Venio Losert , l'arrière droit hongrois Balazs Laluska et l'arrière gauche Borut Mackovsek, un international slovène, filière très apprécié par l'entraîneur Patrice Canayer (déjà Kavticnik, Gaber, Dolenec).
Moins impressionnant que par le passé, l'effectif du MAHB, savant mélange entre expérience et jeunesse, a néanmoins encore fière allure.
Derrière les trois ténors du Championnat, Nantes, qui a attiré le pivot des Bleus Igor Anic fera encore office d'outsider, au même titre que Toulouse, guidé par un nouvel entraîneur, l'Espagnol Toni Garcia.
Ex-cador de la D1, Chambéry, qui a intégré Jackson Richardson dans son staff, semble un ton en dessous après la retraite de Guillaume Gille et le départ des cadres Nyokas, Dumoulin et Marroux.