Happy Birthday : |
Le Paris SG a frappé un grand coup en s'imposant à Kiel, l'un des meilleurs clubs d'Europe, 30 à 26 jeudi en Ligue des Champions, grâce à la performance de ses anciens "Kieler", Nikola Karabatic , de retour de blessure, et surtout Thierry Omeyer et Daniel Narcisse .
Avec cette sixième victoire en sept matches, les champions de France confortent leur place en tête du groupe A, une pole position qui offre l'accès direct aux quarts de finale, sans passer par le barrage.
Les Allemands, champions d'Europe à trois reprises (2007, 2010, 2012), avec toujours des Français dans leur équipe - Omeyer les trois fois, Karabatic la première, sous les ordres de l'entraîneur du PSG Zvonimir Serdarusic , et Narcisse les deux dernières - n'avaient plus perdu à domicile en Ligue des Champions depuis octobre 2011. C'était contre Montpellier, emmené par... les frères Karabatic.
Nikola, de retour après avoir manqué la Golden League avec l'équipe de France la semaine dernière à cause d'une blessure au coude, s'est beaucoup dépensé en défense, mais n'était pas dans un grand jour au tir (3 sur 11).
Narcisse (6 buts) était en revanche au sommet de sa forme. Il a sorti le PSG de la panne offensive qui aurait pu lui coûter la victoire en seconde période. Omeyer, impérial en début match, lorsque Paris a fait le trou (16-10 à la pause), a aussi sorti des arrêts décisifs dans le "money time".
Après un départ timide (1-3), les Parisiens ont infligé à Kiel un terrible 7 à 0, dont les Allemands ne se sont jamais complètement remis. Agressifs en défense, au prix de fréquentes exclusions temporaires, ils ont pu développer leur jeu rapide grâce à de nombreuses interceptions.
Kiel a à son tour haussé le ton en défense au retour des vestiaires et l'écart à peu à peu fondu sous les coups du Serbe Marko Vujin (5 buts) et aussi du pivot français Igor Anic (3 buts), jusqu'à se réduire à un seul but (26-25) à cinq minutes de la fin. Mais Omeyer et Narcisse, et aussi l'Ukrainien Sergiy Onufryenko, excellent (7 buts) en remplacement à l'aile droite de Xavier Barachet , absent sur blessure, étaient là pour donner le dernier élan à des Parisiens décidément plus inspirés par l'Europe que par l'Hexagone. Leur dernier match de championnat s'était soldé par une étonnante défaite à Montpellier (32-31).