Happy Birthday : |
© AFP/
Mikkel Hansen
du Paris SG lors du matchj contre Skopje le 13 octobre 2013
Rarement convaincant depuis le début de la saison, le Paris SG a la possibilité de changer cette perception en sortant un grand match face à l'immense FC Barcelone, dimanche (17h00) lors de la 4e journée de la Ligue messieurs de handball.
C'est l'un des chocs de l'année, un affrontement qui aurait toute sa place au Final Four. Le PSG et le Barça présentent probablement les deux effectifs les plus complets d'Europe, avec une pléiade d'internationaux.
On dénombre cinq champions olympiques français (trois au PSG et deux à Barcelone), sept champions du monde espagnols (respectivement deux et cinq) et quatre joueurs déjà désignés meilleur handballeur de l'année : les Parisiens Mikkel Hansen (2011) et Daniel Narcisse (2012), et les Barcelonais Arpad Sterbik (2005) et Nikola Karabatic (2007).
Historiquement, en revanche, les deux clubs n'entrent pas dans la même catégorie. Le PSG dispute seulement sa deuxième Ligue des Champions, après l'expérience de 2005-2006. Le Barça, lui, a remporté huit fois la C1, dont cinq fois consécutivement entre 1995 et 2000. Son dernier sacre remonte à 2011.
En faisant venir cet été Narcisse, Igor Vori , Fahrudin Melic, Jakov Gojun et Gabor Csazsar, le PSG s'est retrouvé de facto dans la cour des plus grands. Sur le papier, il est outillé pour viser au minimum le Final Four.
Mais, même s'ils sont déjà leaders du Championnat de France, les Parisiens n'ont pas encore trouvé leur rythme de croisière. L'inconstance est encore pour l'instant ce qui les caractérise le mieux.
Elle leur a déjà coûté trois points en C1, lors de leurs deux déplacements à Skopje, marqués tout d'abord par une défaite (26-28) face au Metalurg, puis par un nul (24-24) face au Vardar.
"C'est un match qu'on aurait dû gagner", reconnaît Patrice Annonay. "On menait de cinq buts à cinq minutes de la fin, mais notre attaque ne s'est pas adaptée à leurs changements défensifs à la fin. Ca montre combien la situation peut changer rapidement dans cette compétition."
Le retour de Sorhaindo à Paris
Paris attend donc toujours un vrai match référence et espère que ce sera pour dimanche, face à des Barcelonais qui ont aussi abandonné un point en route au Vardar (29-29), mais restent sur une victoire étincelante en Catalogne face au Metalurg (35-17).
"Barcelone n'a pas beaucoup de points faibles", estime le gardien parisien. "Ils ont deux excellents gardiens et de très bons joueurs à tous les postes. Il faudra être très efficace en attaque pour avoir une chance de gagner."
Pour le PSG, la pression est tout de même soutenue. Car en cas de défaite, il pourrait être relégué momentanément à la 5e place, non qualificative pour les huitièmes de finale.
Ce sera aussi l'occasion de retrouvailles entre les internationaux français. "Je suis très heureux de retourner jouer en France, devant un public français, et surtout devant le leader du Championnat. On sait que ce sera dans une bonne ambiance, que ce sera respectueux et que le meilleur gagnera", déclare Nikola Karabatic .
Pour Cédric Sorhaindo, l'émotion sera plus forte encore, le pivot faisant son retour dans un club parisien où il a évolué entre 2004 et 2010.
L'autre équipe française engagée en Ligue des Champions, Dunkerque, sera aussi sur le pont dimanche, dans une rencontre qui souffre évidemment de la comparaison avec celle entre Paris et Barcelone.
Les Nordistes seront en déplacement (14h00) chez la modeste équipe de Porto, où ils n'auront d'autre choix que de gagner leurs premiers points pour continuer à croire à la qualification pour les huitièmes.