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© AFP/Pascal Guyot
Le Français Nikola Karabatic
(g) face à l'Argentine, le 9 janvier 2012 à Montpellier.
L'équipe de France masculine de handball, moins fringante que lors du premier match lundi, a tout de même pris le dessus sur l'Argentine (27-20) mercredi à Montpellier, démontrant qu'elle était parée pour le Mondial qui commence vendredi en Espagne.
Les champions olympiques avaient corrigé l'Argentine (26-10) lundi à Toulon. Contre des Sud-Américains désireux de se racheter, et eux-mêmes sans doute un peu moins concernés, les Bleus ont cette fois-ci globalement été moins brillants.
Mais ils ont prouvé par séquences que leur jeu était déjà bien en place et qu'ils étaient prêts pour leur premier match du Mondial contre la Tunisie, samedi à Granollers, dans la banlieue de Barcelone.
Double tenante du titre, la France cherchera en Espagne à devenir la première nation quintuple championne du monde.
Propulsés par les Montpelliérains Michaël Guigou et Nikola Karabatic , soucieux de faire plaisir à leur public, les Bleus ont attaqué le match sur les mêmes bases que lundi, avec une défense complètement étanche.
Après 20 minutes de jeu, ils menaient 10-4. En attaque, la balle circulait également bien, les joueurs s'appliquant à servir au pivot Grégoire Detrez qui, pour son premier Championnat du Monde à 31 ans, devrait avoir la lourde tâche de remplacer Bertrand Gille , forfait sur blessure.
Mais au gré des changements, les Français ont alors étonnamment perdu le fil du jeu, ne marquant plus qu'un but jusqu'à la mi-temps. Une défense étagée plus agressive a rendu confiance aux Argentins qui ont grappillé quelques ballons pour revenir (10-11) à la pause.
Probablement un peu secoués par Claude Onesta , qui n'a pas goûté ces dix minutes de flottement, les Bleus ont ensuite repris leurs esprits, inspirés par Karabatic et Samuel Honrubia .
Prenant mieux soin du ballon en attaque, ils ont progressivement creusé un écart plus conforme à la valeur des deux équipes, malgré pas mal de déchet aux tirs et une belle résistance des Argentins.