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© AFP/Charly Triballeau
Le handballeur français Nikola Karabatic
arrive à un entraînement avec l'équipe de France à Rouen, le 31 octobre 2012.
Les handballeurs français ont battu la Turquie 33 à 20 lors de leur deuxième match des qualifications à l'Euro-2014 dimanche à Mersin, où Nikola Karabatic a joué son premier match depuis le 30 septembre et son interpellation dans l'affaire des paris suspects.
Après leur victoire 27-18 sur la Lituanie jeudi à Rouen, les Bleus se sont approchés un peu plus de l'Euro au Danemark dans un groupe très abordable où ils rencontreront leur prochain adversaire, la Norvège, en avril 2013.
Pour cette deuxième sortie après les JO, les doubles champions olympiques ont retrouvé leur joueur star, toujours mis en examen pour escroquerie.
Loin de la France, des caméras et du tumulte des semaines passées, il a été titularisé d'entrée par Claude Onesta dans la gymnase minuscule et rustique de cette station balnéaire du Sud de la Turquie.
Il n'a été relayé qu'à la 18e minute par Mathieu Grébille après avoir marqué un but, distribué plusieurs caviars et montré qu'il n'avait pas perdu grand-chose de ses qualités, même si l'opposition en face a été très modeste.
Rappelé mardi après sa réintégration dans l'effectif de son club de Montpellier, il a visiblement pris un grand plaisir à gambader au milieu de ses coéquipiers pour s'offrir un peu de répit avant son retour en France lundi.
Après avoir porté les packs d'eau à la pause, Karabatic est revenu en seconde période pour marquer trois nouveaux buts et finir dans les meilleurs buteurs derrière Joli (6) et Sorhaindo (5).
Au total, il aura joué 38 minutes lors de sa 200e sélection, dix ans et deux jours après sa première apparition en équipe de France.
Dans un contexte très folklorique, les Bleus ont gardé le sérieux nécessaire pour rapidement plier le match, mener de dix buts à la pause (17-7) et laminer logiquement une équipe déjà écrasée 41-23 en Norvège mercredi.
Grébille (4 buts), Igor Anic et Kentin Mahé ont pu profiter d'un temps de jeu conséquent sur le parquet, histoire de se montrer en vue du Mondial en janvier, la prochaine échéance des doubles champions olympiques et du monde.
Même si là-aussi la faiblesse d'une équipe turque volontaire mais très limitée ne permet pas de tirer des énormes enseignements.