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© AFP/Charly Triballeau
Le sélectionneur français Claude Onesta
lors du match de qualifications à l'Euro-2014 à Rouen contre la Lituanie, le 1er novembre 2012.
Les handballeurs français ont battu la Lituanie 27 à 18 lors de leur premier match des qualifications à l'Euro-2014 à l'issue d'une performance sans gloire ni péril jeudi à Rouen.
Les Bleus disputeront leur deuxième match dimanche en Turquie où Nikola Karabatic , qui n'était pas sur la feuille de match, pourrait faire son retour sur les terrains après un mois d'absence.
Jeudi, la star des Bleus, mise en examen dans l'affaire des paris sportifs, s'est contentée de prendre place aux côtés de Luc Abalo dans le public, en face de la tribune présidentielle où siégeaient le ministre des Affaires Etrangères Laurent Fabius et la ministre des Sports Valérie Fourneyron, ancienne maire de Rouen.
S'il n'a pas joué, Karabatic a commencé par monopoliser l'attention. Pendant les hymnes, les photographes tournaient carrément le dos aux deux équipes pour braquer leurs objectifs sur le Montpelliérain qui, en revenant dans les tribunes après la pause, a été accueilli par un "Nikola, Nikola" du public.
Sur le parquet, son absence est davantage passée inaperçue vu la faiblesse de l'opposition, même si les Bleus, privés de cinq champions olympiques, n'ont certainement pas réussi le match de leur vie.
Rapidement devant, ils ont été accrochés pendant 35 minutes (14-13) par des Lituaniens valeureux. Poussés par un public qui lui avait réservé un accueil bienveillant, les joueurs de Claude Onesta , mieux armés sur le plan physique, ont fini par faire la différence dans les vingt dernières minutes.
En l'absence de Karabatic, le jeune Mathieu Grébille, qui bouche les trous de manière admirable à Montpellier depuis un mois, a su aussi se mettre en évidence en bleu avec 4 buts et une belle activité sur son poste d'arrière.
Guillaume Joli (5 buts), Xavier Barachet (3), William Accambray (3), Arnaud Bingo (3), alors que Kentin Mahé (1) a eu droit à de longues minutes sur le poste de demi-centre au relais de Daniel Narcisse (2).
Pour le reste, les Bleus ont seulement préservé l'essentiel lors de leur premier match de qualifications depuis juin 2009, un exercice dont ils étaient dispensés ces dernières années en tant que détenteurs de tous les titres.
Après trois jours à Rouen, ils entament vendredi un long périple jusqu'en Turquie et la station balnéaire de Mersin, non loin de la frontière syrienne, où ils retrouveront un adversaire encore plus modeste sur le papier.