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© AFP/Josep Lago
Les Espagnols fêtent leur qualification pour la finale du Mondial de handball, le 25 janvier 2013 à Barcelone.
Le Danemark, remarquable de maîtrise et de sérénité, s'est hissé comme en 2011 en finale du Mondial messieurs de handball, où il affrontera l'Espagne, animée par une furieuse envie de vaincre, dimanche à Barcelone.
Les Danois, qui s'étaient inclinés il y a deux ans face à la France en prolongation (35-37), tenteront d'offrir à leur pays son premier titre mondial, après avoir ramené deux fois l'argent (1967, 2011).
L'Espagne tentera elle de conquérir son deuxième titre mondial, après celui de 2005. Elle aura l'avantage de bénéficier du soutien du public, dimanche (16h15 GMT) au Palau Sant Jordi de Barcelone.
Mais c'est bien le Danemark qui aura les faveurs du pronostic. Le champion d'Europe en titre a complètement démoli vendredi la Croatie (30-24), qui sortait pourtant d'une prestation de choix en quart contre la France (30-23), double tenante du titre.
Doté de la meilleure attaque du tournoi, le Danemark a construit sa victoire sur la base d'une défense oppressante et d'un extraordinaire gardien Niklas Landin (16 arrêts), qui ont complètement étouffé les Croates.
Toujours placée, la Croatie devra attendre avant de remporter un nouveau titre, le dernier remontant aux JO-2004. Les Croates n'ont jamais trouvé les clés de la défense danoise.
Incapables d'imposer leur jeu rapide, à l'image d'un Ivan Cupic totalement éteint (O sur 3), et avec un Domagoj Duvnjak bien pris et moins en réussite que contre la France, ils ont laissé le Danemark mener les débats de bout en bout.
Avec un Mikkel Hansen économe de ses tirs mais jouant extrêmement juste et un Anders Eggert diabolique sur son aile gauche, les Danois ont accéléré quand bon leur a semblé.
Victorieux d'une Slovénie affaiblie et démobilisée (26-22), les Espagnols savent qu'ils auront fort à faire dimanche. Ils présentent un ensemble a priori moins complet que les Danois, mais miseront sur leur détermination et la ferveur populaire.
Médaillée de bronze en 2011, l'Espagne a archi-dominé sa demi-finale, contre des Slovènes sans doute déjà trop satisfaits d'en être arrivés là pour vraiment opposer de résistance. La Slovénie n'avait encore jamais fini mieux que 10e d'un Mondial (2007).
Privés de leur meilleur marqueur, l'ailier gauche de Montpellier Dragan Gajic , victime d'une déchirure, les Slovènes n'ont pas vraiment eu l'occasion de briller.
Leur attaque, basée sur un mouvement perpétuel, n'a pas réussi à désarçonner la défense adverse. Les Espagnols ont toujours fait la course en tête. La Slovénie a plus ou moins tenu le rythme pendant trente minutes (12-13 à la pause).
Mais son jeu d'attaque s'est ensuite effrité, ses arrières étant rendus muets par Arpad Sterbik , auteur de 7 arrêts sur 8 à neuf mètres. Les Slovènes n'ont ainsi inscrit que deux buts entre la 30e minute et la 50e minute, laissant les Espagnols creuser l'écart en contre-attaque.