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© AFP/SYLVAIN THOMAS
Michaël Guigou avec Montpellier lors d'un match contre le Chekhovskie Medvedi, le 17 février 2013
Battu de trois buts à l'aller (26-23), Montpellier croit en ses chances de renverser la vapeur dimanche contre les Hongrois de Veszprem et de se qualifier pour le Final Four de la Ligue des Champions de handball.
"On n'a pas fait notre meilleur match là-bas. On n'était pas au top sur le plan physique et certains joueurs sont passés à côté. Ils ne sont pas imbattables, on peut leur poser des problèmes", assure l'arrière Valentin Porte , dont la réaction en fin de rencontre (5 buts sur les 8 dernier français) avait préservé les chances du MHB.
"Veszprem est une équipe de top niveau mais ils ne nous ont pas tués. C'est de bon augure pour la suite. On est toujours dans la course", estime aussi l'entraîneur Patrice Canayer , l'un de deux seuls avec l'ailier Michaël Guigou à avoir vécu l'aventure de 2003.
Cette année-là, Montpellier avait été le premier, et le dernier, club français à inscrire son nom au palmarès de l'épreuve-reine, mais il n'a jamais joué les demi-finales dans la formule du Final Four, instaurée en 2010.
Une première participation marquerait un retour au premier plan fracassant pour une équipe qui a perdu un peu de son lustre, au profit du Paris SG, après avoir dominé le handball hexagonal pendant plus de quinze ans. Et elle ne devrait rien à la chance. Avant de défier Veszprem, finaliste de l'édition 2016, le MHB avait éliminé le champion en titre, les Polonais de Kielce.
C'est dans leur vieux repaire du palais des sports René-Bougnol et non dans l'Arena flambant neuve mais bien plus froide, que les Montpelliérains tenteront un nouvel exploit. "C'est important dans ce type de rencontre d?avoir des repères émotionnels et c'est le cas ici. Un des paramètres importants bien sûr, c'est le public. A Montpellier, il est extraordinaire", dit Canayer.