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Le joueur de Chambéry Edin Basic lors d'un match du Championnat de France, le 1er mars 2012 à Montpellier.

Chambéry court à la catastrophe en Ligue des Champions messieurs de handball, après avoir concédé sa troisième défaite en autant de journées face à la relativement modeste équipe de Saint-Pétersbourg (27-31), samedi en Russie.

Les Savoyards s'étaient déjà inclinés devant le Metalurg Skopje (30-33) puis à Silkeborg (23-25), et auront désormais bien du mal à se qualifier pour les 8e de finale.

Le pire est que le co-leader du Championnat de France, avec le PSG, a subi tous ces revers contre des équipes qui lui étaient présumées très inférieures.

En Russie, devant des tribunes entièrement vides, le match ayant lieu à Chekhov et non à Saint-Pétersbourg, Chambéry a pris une leçon face à un ensemble jeune et talentueux, mais aussi terriblement inexpérimenté.

Corrigés lors de leurs deux premiers matches, les Russes ne se sont pas laissé le moins du monde impressionner. Bien lancés par leur intenable arrière droit Alexei Grigoriev, ils ont très vite pris le large (10-6, 17e).

Comme lors de leurs précédents matches européens, les Chambériens ont tardé à se mettre en branle, accumulant les pertes de balle et les échecs aux tirs en attaque, et peinant à installer leur défense.

Privé de Kevynn Nyokas, blessé à une cheville et peut-être absent pour un mois, Chambéry souffrait sur son côté droit. Seul ses rares supériorités numériques lui donnaient un peu d'air.

Le jeu rapide russe, favorisé par la réussite dans les cages de Vitalii Shitsco, continuait à mettre à mal la défense française (27-20, 47e).

Il fallait attendre le dernier quart d'heure, avec une défense plus haute et agressive, pour voir les Savoyards commencer à prendre la mesure de leur adversaire.

La volonté d'Edin Basic, exemplaire depuis le début de la saison, leur permettait ainsi de limiter les dégâts, en les autorisant à repartir avec une différence de buts pas trop défavorable.