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© AFP/ATTILA KISBENEDEK
Le PSG de Mikkel Hansen
déjà opposé au MKB Veszprem en Ligue des Champions, le 26 avril 2014 en Hongrie
Veszprem et le PSG, deux puissances du handball européen, repartent en quête d'un premier sacre en Ligue des Champions qui débute jeudi et où le tenant du titre Kielce vise un ambitieux doublé.
Souvent bien placé mais jamais titré depuis 2001, Veszprem n'a jamais semblé aussi proche de la couronne continentale que le 30 mai dernier à Cologne.
L'armada magyare avait fait le trou (28-19) à quinze minutes de la fin, avant de se faire rattraper et de s'incliner aux tirs au but (35-35 a.p. 4-3).
Un scénario cruel pour cette équipe qui avait déjà perdu deux finales (2002, 2015). Depuis, le groupe n'a que très peu bougé et s'est renforcé avec l'arrivée de l'ailier droit slovène Dragan Gajic (ex-Montpellier).
Elle fera partie des favoris du groupe A, extrêmement relevé, où figure aussi le Paris SG. Plus jeune sur la scène européenne, il a accédé pour la première au Final Four la saison dernière, après deux échecs consécutifs en quarts de finale (contre Veszprem).
Mais la défaite à Cologne contre Kielce en demi-finale a laissé un goût d'inachevé pour le club le plus riche du monde (17,4 millions d'euros de budget).
L'armada parisienne, toujours emmenée par Nikola Karabatic et le champion olympique Mikkel Hansen , mais renforcée notamment par la star allemande Uwe Gensheimer, espère arriver à ses fins malgré la forte concurrence.
Le FC Barcelone, nonuple lauréat de l'épreuve, un record, a également été placé dans cette poule ainsi que Kiel, où le PSG se rendra dès dimanche. Le club catalan s'est renforcé avec notamment deux espoirs français (Dika Mem, Timothey Nguessan) et a fait revenir l'ailier gauche de la Roja Valero Rivera .
Kiel, présent au dernier Four, peut compter sur une équipe très solide avec son demi-centre croate Domagoj Duvnjak , toujours fidèle au poste, et un noyau de joueurs de la "Nationalmannschaft", médaillée de bronze lors des Jeux de Rio.
Kielce figure dans le groupe B, avec pour principaux concurrents Rhein-Neckar et le Vardar Skopje.
- Bon début pour Nantes, Montpellier a un coup à jouer -
Depuis 2009 et la dernière victoire de Ciudad Real, personne n'a réussi à conserver le trophée. C'est dire l'ampleur de la tâche qui attend le club polonais de Kielce, qui a mis fin à plus de vingt ans d'alternance germano-espagnole en remportant pour la première fois l'épreuve en mai.
© AFP/BERTRAND GUAY
Ludovic Fabregas avec Montpellier Hand, le 21 mai 2016 à Paris
Avec un effectif stable et des joueurs qui se connaissent pas coeur, Kielce peut ambitionner légitimement de prendre la première place de son groupe, synonyme d'accès direct en quarts de finale.
Accéder à ce niveau relève plus du parcours du combattant pour les équipes placées dans les deux poules basses (C et D) où Montpellier et Nantes, peuvent tirer leur épingle du jeu en terminant dans les deux premiers de leurs groupes respectifs puis en gagnant un barrage.
Nantes a commencé jeudi son histoire en C1 de hand par un match nul 26 à 26 chez les Ukrainiens de Zaporojie. Il s'agit d'une bonne performance pour les Nantais, car les Ukrainiens avaient gagné tous leurs matches de poule à domicile l'an passé.
Nicolas Tournat a marqué le but égalisateur à 37 secondes de la fin d'un match très accroché, où il y a eu pas moins de huit changements de leader et où l'écart n'a jamais dépassé trois buts. L'Allemand Dominik Klein a été le meilleur buteur nantais avec 8 buts.
Montpellier recevra pour sa part dimanche le club slovaque de Presov. Tout sauf un adversaire insurmontable.