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Montpellier a l'occasion de se donner de l'air en Ligue des Champions de handball messieurs samedi (17h00) à Szeged, une vieille connaissance qui l'avait privé d'un second trophée européen en mai 2014.
Retrouver Szeged, club du sud de la Hongrie, c'est raviver le mauvais souvenir de la finale de la Coupe EHF, perdue d'un but (28-29) à Berlin.
Aujourd'hui, les deux clubs ne luttent plus pour le titre au deuxième échelon continental mais pour s'extirper de la phase de poules de la prestigieuse C1, remportée par Montpellier il y a douze ans.
"Leur équipe a pas mal changé depuis 2014. Celui qui nous avait fait mal, c'était le gardien Roland Mikler. Il joue à Veszprem désormais. Jonas Källman (trois fois lauréat de la Ligue des Champions et vice-champion olympique avec la Suède) était blessé ce jour-là", explique l'ailier gauche des Bleus Michaël Guigou, qui a prolongé son contrat avec le MHB jusqu'en 2021.
Szeged a aussi pour coach Juan Carlos Pastor, ex-sélectionneur de l'Espagne, championne du monde en 2005, et quelques anciens joueurs du championnat français: les ex-Parisiens Jose Manuel Sierra et Antonio Garcia et le demi-centre slovène Dean Bombac (Aix-en-Provence), son meilleur buteur en C1 (30 buts).
Après six journées de ce premier tour à rallonge (14 matches), Montpellier et Szeged comptent le même nombre de points (4). Avec une victoire, les Héraultais passeraient de la septième à la cinquième place, l'avant-dernière qualificative pour les huitièmes de finale.
Une défaite les maintiendrait dans les bas-fonds du classement où Kolding, dernier, a réduit l'écart en faisant chuter le Vardar Skopje (33-31), alors leader invaincu, dimanche. Cette surprise a été doublée d'une autre jeudi lorsque Kristianstad, tombé samedi à Montpellier (26-30), a vaincu les Lions de Rhein-Neckar (32-29).
Le club suédois est repassé à la sixième place devant le MHB mais avec le même nombre de points. Ce match contre Szeged pourrait donc peser lourd.
"On est capable de le gagner même si notre équipe est jeune et naïve parfois comme elle l'a montré à Nîmes (29-33)", estime Guigou, arrivé avec ses partenaires tard dans la nuit de jeudi à vendredi à Szeged après avoir pris "deux avions et deux bus".
Lors du derby languedocien, Montpellier a concédé sa sixième défaite en quatorze matches toutes compétitions confondues. "Nous sommes les seuls dans notre groupe à ne pas avoir encore réalisé d'exploit. Il va falloir se rattraper", souligne Guigou, qui enchaînera avec la réception du PSG jeudi en D1.