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© AFP/MIGUEL MEDINA
Les frères Karabatic, Luka (g) et Nicolas, lors du match de la Ligue des Stars de handball contre Montpellier à Coubertin, le 23 novembre 2016
Vainqueur 30 à 27 en Hongrie, le Paris SG n'a plus qu'à terminer le travail samedi (20h45) face à Szeged pour se qualifier pour son deuxième Final Four de la Ligue des Champions d'affilée.
Le week-end dernier, c'est le club magyar qui a donné l'impression d'être à fond, devant un public qui l'a poussé de la première à l'ultime minute, et le PSG qui a paru avoir de la réserve.
On voit donc mal comment les frères Karabatic et leurs coéquipiers se laisseraient surprendre à Coubertin, dans une salle où ils n'ont jamais perdu cette saison en Ligue des Champions.
Le bilan des champions de France est d'ailleurs éloquent: toutes compétitions confondues, les Parisiens ont remporté 42 matches contre 4 défaites seulement et un match nul.
Ils ont l'avantage d'avoir été plutôt épargnés par les blessures et leur banc est de toute façon riche de solutions de rechange. Ainsi au poste de gardien de but, le Slovène Gorazd Skof, voué à être la doublure de Thierry Omeyer , multiplie les performances de grande classe ces dernières semaines. A Szeged, il a arrêté pas moins de trois penalties.
Les cadres montent en puissance au fil des matches: Nikola Karabatic bien sûr, et l'ailier allemand Uwe Gensheimer (7 et 6 buts à l'aller), et aussi le Danois Mikkel Hansen (7 buts), dont les mauvais passages du début de saison semblent oubliés.
Qu'est-ce qui pourrait donc empêcher le PSG d'aller à Cologne? Un match de feu de José Manuel Sierra, son ancien gardien? De l'agacement devant une défense qui a été la plus imperméable de la première phase de la compétition?
En tous cas, les Hongrois seraient les premiers à venir s'imposer à Paris en Ligue des Champions depuis novembre 2014.
Dimanche, contre l'autre club magyar, le plus prestigieux, Veszprem, c'est Montpellier qui aura trois buts à remonter (23-26 à l'aller). Une tâche difficile face au finaliste de l'édition 2016, mais pas impossible avec le soutien du public de René-Bougnol (18h30).