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© AFP/Josep Lago
Oswaldo Guimaraes du Brésil (à gauche) avec le Français Nikola Karabatic
au Mondial messieurs de handball le 15 janvier 2013 à Granollers
L'insatiable Thierry Omeyer a porté une équipe de France sinon très loin d'être flamboyante à une victoire sans gloire sur le Brésil (27-22), lors de la 3e journée du Mondial messieurs de handball, mardi à Granollers.
Avec ce troisième succès en autant de rencontres, les Bleus, doubles tenants du titre, sont sans surprise qualifiés pour les 8e de finale. Il leur restera deux matches, mercredi contre l'Argentine et vendredi face à l'Allemagne, pour assurer la première place du groupe A.
D'envolées frénétiques, au rythme de la samba, il n'y a pas eu mardi dans un Palacio de Los Deportes de Granollers sonnant le creux en ce milieu de semaine. Les Brésiliens, comme le Monténégro dimanche (20-32), n'avaient pas grand-chose à opposer aux Français.
Pourtant, face à une adversité dénuée de toute créativité, les "Experts", que seule la Tunisie a un peu perturbés jusque-là (30-27), ont été bien décevants. Seul Omeyer et Michaël Guigou ont sauvé les apparences.
Un peu en-dedans depuis le début tournoi, et peut-être légèrement agacé de s'être en quelque sorte fait voler la vedette par Daouda Karaboué, lequel a confirmé dimanche qu'il prendrait sa retraite internationale à l'issue du Mondial, Omeyer a fait valser les chiffres.
Le gardien du club allemand de Kiel comptait 15 arrêts à la pause, à 75% de réussite. De l'aile, de loin, au pivot, sur contre-attaque, les Brésiliens se sont chacun à leur tour cassé les dents sur le Mulhousien, jamais rassasié d'amasser les titres et les distinctions individuelles.
Il fallait bien les arrêts d'Omeyer pour égayer une première période bien terne (12-5), au cours de laquelle les Bleus ont accumulé les passes ratées, passages en force ou en zone, et les tirs manqués.
Guigou a été quasiment le seul Tricolore à alimenter la marque avec 6 buts (dont 3 penalties) en trente minutes. La suite a été de mal en pis, la défense bleue, jusque-là efficace, montrant de sérieux signes de moins bien à la reprise.
Le Brésil, qui avait subi une correction au premier match contre l'Allemagne (23-33), avant de battre l'Argentine (24-20), s'est même un instant rapproché à quatre buts (23-19, 56e), en profitant d'une démobilisation quasi-générale dans le camp tricolore.
Mais à l'exemple de Nikola Karabatic et Daniel Narcisse , les Français se sont empressés de resserrer les boulons, pour s'éviter tout désagrément.