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© AFP/JONATHAN NACKSTRAND
La Française Allison Pineau
(g) surprend la gardienne espagnole dans les dernières secondes à l'Euro féminin de hand, le 10 décembre 2016 à Göteborg
Sorties victorieuses par miracle du piège espagnol, les handballeuses françaises doivent hausser leur niveau de jeu pour s'éviter de nouvelles frayeurs face la Suède, avant-dernier adversaire sur le chemin des demi-finales de l'Euro, lundi (20h45) à Göteborg.
"La chance fait partie du parcours. Samedi soir, on a eu beaucoup, beaucoup de chance", avoue l'arrière Allison Pineau , auteur du dernier but, d'un tir de 30 mètres dans la cage désertée par la gardienne espagnole, à l'ultime seconde du match (23-22).
Dominer la Suède dans cette deuxième rencontre du tour principal n'a rien d'une mission impossible pour les vice-championnes olympiques. Les Scandinaves et leur jeu rapide leur ont souvent réussi, comme dernièrement dans un match de préparation (27-21). La Suède sera certes soutenue par son public, mais l'ambiance n'a rien d'intimidant dans le Scandinavium, un immense palais des sports qui peine à faire le plein.
Surtout les Suédoises n'ont pas du tout convaincu depuis le début du tournoi. Avec une seule victoire, un nul et deux défaites, la dernière samedi contre des Pays-Bas nettement supérieurs (33-30), elles sont au bord de l'élimination.
- "Travailler sur nous-mêmes" -
"C'est une bonne équipe qui possède une joueuse exceptionnelle, la demi-centre Isabelle Gullden . Elles ont peut-être certaines difficultés actuellement. Mais je vais dire une chose toute simple: on ne gagnera pas si on ne joue pas mieux que contre l'Espagne", prévient quand même l'entraîneur Olivier Krumbholz .
Contre la sélection ibérique, la France s'est tirée d'affaire grâce à l'efficacité retrouvée d'Alexandra Lacrabère - "elle a mis le nez à la fenêtre et ça fait du bien", dit le coach -, à la belle deuxième mi-temps de la gardienne Laura Glauser et à la précision d' Allison Pineau aux penalties (7/7). Mais le jeu collectif a laissé à désirer, surtout en première période.
"On va beaucoup travailler sur nous-mêmes. La victoire d'hier ne doit pas cacher les difficultés de jeu qu'on a rencontrées", souligne le sélectionneur, qui compte aussi sur la richesse de son banc pour faire la différence par la fraîcheur physique.
Si l'obstacle suédois est franchi, il restera un dernier match à gagner, mercredi contre la Serbie, en baisse après un surprenant début de tournoi, pour s'assurer une place dans le dernier carré. La France est pour le moment à égalité de points avec l'Allemagne et les Pays-Bas. Même si ces deux rivaux remportent aussi leurs deux dernières rencontres, elle passera, en deuxième position, au bénéfice du goal-average particulier.