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© AFP/JDEMARCY
Un ballon de hand.
Nantes et Montpellier n'ont pas réussi à se séparer (27-27) après un match au suspense haletant jeudi lors de la 4e journée de la D1 messieurs de handball, et restent ex aequo en tête du classement.
Ce résultat fait les affaires du Paris SG, vainqueur mercredi à Nîmes (35-30), qui revient à un point de Nantes et Montpellier, seules équipes encore invaincues du Championnat.
Nantes peut nourrir de gros regrets, tant il tenait le match fermement en mains après 40 minutes de jeu. Mais Montpellier, qui n'a encore jamais perdu en match officiel face aux Nantais, a fourni un bel effort pour revenir.
"On a fait le trou un peu trop tôt", a constaté Thierry Anti, l'entraîneur nantais, au micro de BeIn Sports. "On a connu un temps faible, ce qui ne nous était pas arrivé depuis longtemps. Ce 5-0 nous a été fatal."
Avec sa défense haute et agressive, empêchant Montpellier de développer son jeu habituel, Nantes a dominé la première période.
Les Nantais ont trouvé des solutions offensives sur jeu rapide, avec un Nicolas Claire très clairvoyant, et par la puissance du bras de Jorge Maqueda .
Cela leur a permis de creuser assez tôt dans la partie un écart significatif (18-11, 34e). Mais Patrice Canayer a trouvé les bons ajustements pour réveiller des Héraultais qui peinaient jusque-là en attaque.
Il est passé à une défense en 5-1, avec un Michaël Guigou avancé, et a replacé l'ailier international sur la base arrière en attaque.
Cette décision a changé la face du match. La vista du double champion olympique a permis aux Montpelliérains de revenir avec un 5-0 infligé aux Nantais entre la 38e et la 44e minute (19-20).
Les Nantais ont commencé à perdre leur calme et Montpellier en a profité pour prendre la tête après un "kung fu" d' Issam Tej et un Dragan Gajic très en vue en seconde période (10 buts).
Les héraultais ont eu une première balle de match, mais l'excellent Gorazd Skof (19 arrêts) s'est interposé devant Jure Dolenec. La seconde, à deux secondes de la fin, a échoué à Mathieu Grébille, dont le tir s'est fiché sur le poteau droit de Skof.