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Le handballeur de Montpellier Luka Karabatic
à l'arrivée au siège de son club, le 30 octobre 2012
Le handballeur de Montpellier Luka Karabatic , mis en examen dans l'affaire des paris suspects, a été reçu jeudi matin dans le cadre d'un entretien préalable à une éventuelle sanction, a-t-on appris auprès du club, sans que rien ne filtre sur l'issue de la rencontre.
Le joueur, frère de la star Nikola Karabatic , est arrivé à 08H00 au siège du club et en est reparti avant 09H00 après avoir été reçu par le président du club Rémi Lévy. Le Montpellier Agglomération Handball (MAHB) a fait savoir qu'il ne communiquerait pas sur cet entretien relevant "du droit du travail".
Mercredi, le gardien slovène Primoz Prost avait été convoqué de la même façon sans que rien ne soit communiqué.
En revanche, le club avait indiqué que son compatriote Dragan Gajic , également mis en examen dans le dossier des paris suspects sur la rencontre Cesson-Montpellier le 12 mai, était réintégré dans l'équipe et reprenait l'entraînement.
Le MAHB avait précisé que cette décision ne préjugeait en rien de la suite de ses relations contractuelles avec Gagic, qui dépendra de l'enquête.
Ce joueur nie avoir fait le moindre pari sur le match Cesson-Montpellier et met en avant son comportement irréprochable lors de la rencontre. A l'inverse de Luka Karabatic et de Primoz Prost qui ont reconnu avoir parié.
Mercredi, Nikola Karabatic a participé à l'entraînement pour la première fois depuis sa réintégration dans l'équipe la semaine dernière, après qu'il eut assuré aux dirigeants du club ne pas avoir parié. Interpellé le 30 septembre dans le cadre de cette affaire et mis en examen, il avait déjà rejoué dimanche avec l'équipe de France en Turquie.
Au total, 13 personnes, dont cinq joueurs de Montpellier et deux ex-Montpelliérains transférés au PSG cet été, ont été mis en examen pour escroquerie aux dépens de la Française des Jeux dans cette affaire.
Mardi, la Ligue nationale de handball (LNH) a lancé une procédure disciplinaire à l'encontre des sept joueurs mis en examen. Sur le plan sportif, ils risquent au maximum six matches de suspension, assortis de 250 euros d'amende par rencontre.