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L'Espagne, invitée-surprise de la finale de l'Euro-2014 dames de handball, rêve d'y faire chuter la montagne norvégienne, dimanche à Budapest (18h00), dans une revanche de l'édition 2008 remportée par les Scandinaves.
La présence de la Norvège à ce niveau n'a rien d'une surprise. Depuis 1994, date du premier Championnat d'Europe, elle a fait du trophée continental son bien.
Ce sera sa neuvième finale dans cette compétition où sa domination n'a pas d'équivalent. Elle en a déjà remporté cinq, un record, dont quatre consécutivement de 2004 à 2010, avant d'être détrônée en finale par le Monténégro il y a deux ans.
Malgré les absences de leurs deux gardiennes habituelles, Katrine Lunde (enceinte) et Kari Aalvik Grimsbo , qui s'est blessée au genou droit dès le début du premier tour, les doubles championnes olympiques en titre ont survolé la compétition.
Elles n'ont concédé qu'une défaite face à la Hongrie (25-29) mercredi lors d'un match sans enjeu puisque leur accession dans le dernier carré était déjà acquise.
Leur victoire, pleine de maîtrise en demi-finale contre la Suède (29-25) a fait forte impression. Aucune équipe n'avait réussi à contenir autant la puissance de feu offensive des "Jaunes et Bleus" qui tournaient à 31 buts par match avant cette rencontre.
Avec Stine Oftedal au poste de demi-centre et l'expérimentée Heidi Loke au pivot, la Norvège dispose d'une colonne vertébrale dure comme du béton.
A cela se greffe le talent de l'ailière droite Linn-Kristin Riegelhuth et la puissance de la jeune prodige de la base arrière Nora Mörk, prétendante au titre de meilleure joueuse du tournoi.
Le défi s'annonce très relevé pour l'Espagne, qui a créé la surprise en sortant en demi-finale le Monténégro (19-18). Mais la "Roja" a bien progressé depuis la finale de 2008 en Macédoine où la Norvège l'avait pulvérisée (34-21).
Le dernier duel entre les deux équipes, samedi au début de la deuxième phase, avait certes tourné à l'avantage des Scandinaves (29-26) mais les Espagnoles n'avaient plié que dans les cinq dernières minutes.
Pour décrocher le premier titre de son histoire, la "Roja" aura besoin que sa gardienne Silvia Navarro évolue à son meilleur niveau. Héroïque contre le Monténégro (18 arrêts), elle n'avait pas été en réussite contre les doubles championnes olympiques (9 arrêts).
L'ailière droite Carmen Martin, troisième meilleure marqueuse du tournoi, fait partie des autres atouts de la sélection ibérique avec les arrières Marta Mangué et Nerea Pena, qui s'étaient illustrées face à la Norvège.