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© AFP/Andrej Isakovic
La Française Paule Baudouin
frappe au but, face à la République dominicaine, lors du Mondial le 8 décembre 2013 à Belgrade
Après deux premiers matches vraiment aisés, même s'ils n'ont pas forcément été très bien négociés, la France entre pour de bon dans le Mondial dames de handball face aux Pays-Bas, lors de la 3e journée mardi (20h30) à Belgrade.
"C'est un vrai test, c'est sûr", concède le nouveau sélectionneur national Alain Portes , peu convaincu par son équipe samedi face à la République démocratique du Congo (31-13) et plus encore dimanche contre la République dominicaine (27-10).
Contre les Dominicaines, les vice-championnes du monde ont réalisé trente premières minutes horribles (10-4 à la mi-temps), avant de retrouver leurs esprits et de finir un peu sur une meilleure impression.
"C'est notre capacité à nous mettre au niveau de notre adversaire qui nous caractérise", constate Portes. "On peut être mauvais contre les mauvais et très bon contre les très bons. On ne garantit pas un minimum."
"Tous les entraîneurs français qui ont des filles me disent la même chose : +On est sûr d'une chose avec les filles, c'est qu'on n'est jamais sûr de rien+. Et malheureusement c'est souvent vrai", observe-t-il.
Même si elles ont du mal à en expliquer les raisons, les Bleues sont conscientes de n'avoir pour l'instant pas présenté le visage espéré, même si leurs ambitions ont été un peu revues à la baisse cette année, en raison des changements de joueuses et d'encadrement.
'Bien préparer le huitième'
"On savait qu'on allait avoir des performances irrégulières. Mais il faut quand même qu'on reste à un certain seuil, qu'on ne descende pas trop bas", estime Paule Baudouin , la meilleure marqueuse tricolore face aux Dominicaines.
Elle, comme son entraîneur, est toutefois convaincue que l'équipe de France saura s'ajuster face aux Pays-Bas, une équipe sans grand passé mais qui a éliminé en qualifications la Russie, l'une des toutes meilleures nations européennes.
L'enjeu de ce match est surtout pour les deux équipes de progresser et gagner en confiance. Car l'une et l'autre seront à coup sûr en huitièmes de finale, comme le Monténégro et la Corée du Sud.
Et si la première place de ce groupe A devrait garantir un huitième a priori plus facile, les trois autres nations auront quoi qu'il arrive un tirage difficile, contre théoriquement le Brésil, le Danemark et la Serbie, des équipes de niveau similaire.
"C'est mieux de préparer des victoires par des victoires", considère Portes. "Donc on n'a pas une pression surhumaine sur les épaules, mais je voudrais qu'on se prépare bien à ce huitième."
Les Pays-Bas alignent selon lui une "équipe très physique, avec une défense rugueuse, qui a une grande confiance en elle et est ambitieuse". Mais elle reste fragile par manque d'expérience et de vécu commun, comme le montre sa défaite dimanche face à la Corée du Sud (26-29).