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© AFP/Javier Soriano
Olivier Krumbholz
, l'entraîneur de l'équipe de France de handball féminin, le 5 août 2012 lors des JO de Londres.
L'équipe de France attaque le tour principal de l'Euro-2012 à Belgrade, par le versant le plus abrupt avec la Norvège, la référence suprême du handball féminin depuis une dizaine d'années.
La Norvège, c'est un palmarès phénoménal, sans guère d'équivalent dans l'histoire: double championne olympique (2008, 2012), double championne du monde (1999, 2011) et quintuple championne d'Europe (1998, 2004, 2006, 2008, 2010).
Une équipe dont la supériorité n'est pas sans rappeler celle de... l'équipe de France masculine. En terme de résultats, le comparatif tient, selon Olivier Krumbholz , l'entraîneur français.
"Il y a forcément des différences, mais en terme de domination, de confiance en ses moyens, de capacité à être là quand il faut, les Norvégiennes sont redoutables", constate-t-il.
"Elles ont du mal à gérer les petits matches, mais elles sont tout à fait capables d'élever leur niveau quand le match est très important. Et le match de demain (lundi) va faire partie de ceux-là", estime-t-il.
Les deux nations se connaissent fort bien, leurs chemins s'étant plusieurs fois croisés ces dernières années. En décembre dernier, la Norvège était devenue championne du monde en battant une équipe française très diminuée en finale.
Cet été aux JO, la France avait ouvert le tournoi par un succès 24-23 sur les Scandinaves. "C'est le match référence", souligne Krumbholz. "On les avait dominées par moments. Ce jour-là, on avait fait un gros match."
Les Tricolores restent aussi sur deux victoires, en octobre et novembre lors de la Golden League (27-22 et 23-22). La confiance insufflée par cette bonne série ne sera pas de trop pour les Bleues, sur lesquelles reposera l'essentiel de la pression.
© AFP/Andrej Isakovic
La joueuse danoise Line Jorgensen (d) sur le point de marquer contre la Macédoine, lors de l'Euro, le 8 décembre 2012 à Nis.
Comme souvent, la Norvège n'a pas marqué les esprits jusque-là, mais elle a fini le tour préliminaire avec trois victoires, qui lui permettent de commencer cette seconde phase avec quatre points.
Elle peut donc s'autoriser un faux pas lundi, contrairement à la France qui n'a que deux points, en raison de sa défaite face au Danemark (28-27). un nouveau revers rendrait plus qu'aléatoire l'accès aux demi-finales pour les Françaises.
Une victoire au contraire leur permettrait d'aborder dans les meilleures conditions les matches contre la République tchèque et la Serbie, mardi et jeudi.
"Je ne dis pas qu'on n'a pas le droit à l'erreur, mais pas loin", reconnaît Krumbholz. "C'est un match capital. Je m'attends à un niveau plus élevé que contre toutes les équipes qu'on a rencontrées."
La Norvège a l'avantage d'avoir joué la première phase à Belgrade et de ne pas avoir eu à se déplacer. La France a dû effectuer un déménagement, un peu perturbé par la neige, depuis la ville de Nis.