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© AFP/Martin Bureau
Les joueurs du PSG handball Samuel Honrubia
(g) et Igor Vori
, à l'entraînement le 11 septembre 2013 au stade Pierre de Courbertin à Paris
Le PSG handball, qui commence sa campagne de Ligue des Champions samedi à domicile face au Dinamo Minsk, espère dès cette année accéder au Final Four de la plus prestigieuse des compétitions européennes.
Du point de vue du recrutement, le club de la capitale s'en est donné largement les moyens. A Mikkel Hansen , Luc Abalo , Samuel Honrubia , Robert Gunarsson ou encore Jose Manuel Sierra , achetés l'an passé, sont venus s'ajouter pour cette saison 2013-2014 Igor Vori , Fahrudin Melic, Jakov Gojun, Gabor Csazsar et surtout Daniel Narcisse .
L'"Expert" français, élu meilleur joueur du monde en 2012 et rapatrié du grand club de Kiel (Allemagne), a fait son retour dans l'Hexagone pour une chose: "Jouer le Final Four avec un club français". Chose qui n'est plus arrivée depuis 2005 avec Montpellier.
L'équipe de la capitale n'a, quant à elle, disputé la Ligue des Champions que deux fois en seize ans avec des résultats modestes: une élimination en phase de poules lors de la cuvée 1996-1997 (époque Asnières), puis un huitième de finale (perdu face à Kiel) lors de la campagne 2005-2006.
Mettant en avant cette expérience européenne limitée, l'entraîneur Philippe Gardent , lui, ne veut pas se fixer d'objectif précis. "On aimerait faire partie des plus grands. Maintenant, on ne maîtrise pas le quart de finale en Ligue des Champions. On peut très bien tomber contre Barcelone qui à mon avis est certainement l'équipe la plus forte d'Europe actuellement", explique-t-il.
L'ancien Barjot et son équipe ont justement hérité des Catalans, septuples vainqueurs de l'épreuve, dans leur poule au premier tour.
Si, dans ce groupe C, les champions de France rencontreront aussi les Suisses de Thoune, un adversaire à leur portée, ils devront néanmoins se frotter aux Macédoniens du Metalurg Skopje et surtout du Vardar Skopje, un club plein d'ambition et au portefeuille bien garni depuis son rachat l'an passé par un riche homme d'affaires russe, Sergei Samsonenko.
Pour battre ces formations, le PSG devra montrer un autre visage que celui entrevu lors de ce tout début de saison. En manque de cohésion et d'automatisme, le champion de France s'était ainsi fait surprendre lors du Trophée des champions (élimination en demi-finales aux tirs au but contre Chambéry).
Puis il a rencontré des difficultés à Toulouse, jeudi dernier lors de la reprise du Championnat de France, arrachant le nul (29-29) grâce à un penalty stoppé par son gardien Patrice Annonay dans les derniers instants de la rencontre.
"On a un groupe de qualité avec énormément de potentiel. Mais cela demande du temps et de la patience avant de pouvoir évoluer à notre meilleur niveau", avait prévenu Daniel Narcisse avant ces échéances.
"On est encore en apprentissage mais on est ambitieux. Si on peut apprendre vite on ne va pas s'en priver," souligne quant à lui Philippe Gardent . Dès samedi contre les champions bélarusses ?
Autre club français en lice en Ligue des Champions, Dunkerque débutera la compétition le lendemain à l'occasion d'un déplacement compliqué chez les Polonais de Kielce, 3e du final four l'an passé.
Intégré dans un groupe B, tout aussi relevé si ce n'est plus que celui de leurs compatriotes, les Nordistes affronteront également Kiel, les Polonais de Plock, tombeurs de Montpellier en barrages, ou encore les Danois de Kolding et les Portugais de Porto.
Doté d'un budget bien moindre que celui du champion de France (4,6 millions d'euros contre plus de 13 millions), l'USDK, qui découvre la Ligue des Champions et dont l'effectif n'a quasiment pas bougé à l'intersaison, a des ambitions plus modestes: décrocher une 4e place synonyme de qualification pour les huitièmes de finale.
Un tel résultat permettrait de "gravir une marche supplémentaire dans l'histoire du club", selon son président Jean-Pierre Vandaele.