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© AFP/MIGUEL MEDINA
Nedim Remili avec le PSG face à Montpellier, le 23 novembre 2016 à Paris
Le PSG a enfin remporté la Coupe de la Ligue de handball messieurs qui manquait à son palmarès, en battant Nantes 31 à 27 (mi-temps: 16-16) à l'issue d'une rencontre qu'il a globalement bien maîtrisée, samedi à Reims.
La quatrième finale aura donc été la bonne pour le PSG, qui avait buté trois fois sur la dernière marche (2005, 2006, 2016) face à Montpellier, le grand absent du Final Four cette saison (10 victoires et 2 finales en 16 éditions).
Une semaine après avoir éliminé le "H" en 8e de finale de la Ligue des Champions, l'armada parisienne a de nouveau pris le meilleur sur les Nantais, avec qui ils sont également à la lutte pour le titre de champion de France.
Comme souvent, Paris a pu compter sur une grosse performance de Nedim Remili (8 buts à 73% de réussite) et Nikola Karabatic (7 buts à 70% d'efficacité), élu meilleur joueur de la finale, tandis que le gardien remplaçant slovène Gorazd Skof a éteint les vélléités nantaises en seconde période (42% d'arrêts).
Le début de la rencontre avait pourtant été délicat pour les Parisiens, qui après avoir pris les commandes (3-2, 3e), subissait la furia du HBC, à l'image d'Olivier Nyokas, très tranchant de loin, et de Nicolas Tournat, efficace au poste de pivot (7-10, 13e).
Le temps mort pris par Zvonimir Serdarusic permettait alors au PSG de stopper l'hémorragie et de refaire son retard (10-10, 17e). Peu après, les Parisiens, qui avaient réglé la mire, prenaient deux buts d'avance pour la première fois du match (15-13, 26e).
Nantes recollait toutefois au score (16-16, 29e) et manquait même l'opportunité de rentrer au vestiaire en tête quand l'Espagnol Romeu Balaguer voyait Skof repousser son jet de sept mètres (30e).
Au retour des vestiaires, le gardien slovène écoeurait le "H" en repoussant trois tentatives consécutives pour permettre au PSG de s'échapper (22-18, 38e). Mais les joueurs de Thierry Anti, admirables d'abnégation, s'accrochaient et revenaient à une longueur (23-22, 46e).
Encore une fois, Skof mettait fin à la révolte nantaise en repoussant une balle d'égalisation. La chance du "H" était passé puisqu'en quatre minutes, le PSG reprenait le large (27-23, 50e).
Paris pouvait alors gérer le money-time sans trembler pour s'offrir son deuxième titre de la saison après le Trophée des Champions. En attendant le championnat et peut-être la Ligue des Champions, le grand objectif du club...