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© AFP/Ina FASSBENDER
Les joueurs du PSG fêtent leur victoire contre les Hongrois de Veszprém en Final Four, le 3 juin 2017 à Cologne
Le PSG s'est qualifié samedi pour la finale de la Ligue des Champions de handball, en battant en demi-finale à Cologne les Hongrois de Veszprém 27-26 à l'issue d'un match tendu et indécis jusqu'au buzzer.
Une victoire du PSG dimanche en finale serait la deuxième pour un club français, puisque Montpellier avait ouvert la voie en 2003.
Après son échec l'an dernier en demi-finale, Paris a franchi une marche immense. Les Parisiens affronteront en finale (18h00 dimanche) le vainqueur de l'autre demi-finale, qui oppose le FC Barcelone au Vardar Skopje ce samedi à 18h00.
Après les échecs des footballeurs en quart-de-finale contre le même club de Barcelone, et des footballeuses en finale contre Lyon, les handballeurs sont la dernière chance pour le PSG d'arracher une Ligue des Champions.
Face à l'équipe qui avait éliminé Montpellier en quart-de-finale, et qui restait sur deux finales (perdues) de la Ligue des Champions, les Parisiens ont souffert.
"Ce sera un énorme combat contre Veszprém, ils ont l'une des meilleures défenses d'Europe", avait prévenu le coach parisien Zvonimir Serdarusic .
La première période a démontré qu'il avait vu juste. Mais le PSG a répondu au défi défensif proposé par Veszprém. Pendant 30 minutes, le PSG n'a été mené qu'une fois, mais n'a jamais pu prendre plus de trois buts d'avance.
- "Défense héroïque" -
Car s'ils étaient solides derrière, avec un "Titi" Omeyer souverain dans les buts comme à son habitude, les Parisiens se sont montrés moins inspirés en attaque, à la peine pour varier le jeu et contourner la forteresse magyare.
"Ils ont mis une intensité physique, une agressivité énorme", a témoigné Omeyer. "Nous n'avons pas réussi à prendre 5 ou 6 buts d'avance mais nous avons réussi à être efficaces".
Paris s'est notamment appuyé sur les coups de génie de Mikkel Hansen , capable de marquer dans toutes les positions et auteur de sept buts dans le match. Uwe Gensheimer, avec sept buts également, partage avec Hansen le titre de meilleur buteur du match.
La seconde période a ressemblé à la première, aucune des deux formations ne parvenant à se détacher au score. "Ca s'est joué aussi dans la tête, dans l'agressivité, dans la défense", a analysé Nikola Karabatic : "En deuxième période on a su trouver de meilleures solutions, jouer plus intelligemment et capitaliser sur leurs faiblesses en défense."
Mais à une minute trente de la fin, Paris n'avait toujours qu'un but d'avance et Veszprém récupérait la balle. Il fallait une défense héroïque pour tenir le score et arracher pour un petit but le droit de jouer la finale.