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Nullement démoralisé par le match nul concédé à l'aller (24-24), le Paris SG se sent capable d'aller arracher la qualification à Veszprem, dimanche (17h30) en quart de finale retour de la Ligue des Champions messieurs de handball.
Malmené tout au long de la partie par les Hongrois il y a une semaine à la Halle Carpentier, le vice-champion de France avait sauvé les meubles grâce à dix dernières minutes tonitruantes.
Les Parisiens avaient ainsi comblé un retard de cinq buts, après l'égalisation miraculeuse à la dernière seconde de Luc Abalo .
Convaincus qu'ils peuvent beaucoup mieux jouer que ce jour-là, notamment en attaque, ils pensent avoir les moyens de l'emporter sur les bords du Lac Balaton pour accéder à leur premier Final Four (30-31 mai à Cologne).
Mais le défi n'est pas simple à relever. Veszprem, habitué du dernier carré continental, est invaincu depuis deux ans dans sa salle, où règne une ambiance respectueuse mais toujours assourdissante.
Le PSG n'aura d'autre choix que de réussir le match référence qui lui manque encore à l'extérieur contre l'une des meilleures équipes européennes.
"On se doit d'être parfait. De rééditer notre performance défensive, mais d'être plus performant en attaque", concède Philippe Gardent , l'entraîneur parisien, avant d'observer: "Mais Veszprem a aussi le même souci".
Les Hongrois peuvent en effet se dire qu'ils ont laissé filer à Paris une belle occasion d'enterrer leur adversaire. Et eux aussi ont laissé paraître quelques failles en attaque.
Le PSG aborde en tout cas ce quart retour dans une bien meilleure position que l'an passé. Déjà opposé à Veszprem au même stade de la compétition, il s'était incliné à domicile (26-28) et n'avait rien pu faire au retour (26-31).
Pour Gardent, son équipe est cette année beaucoup plus apte à rivaliser qu'en 2014: "Je pense qu'il y a maintenant peu d'écart entre ces deux équipes-là".
- 'Toutes les raisons d'y croire' -
"J'ai vu un groupe cette semaine très concerné et pas du tout abattu ou résigné, ajoute-t-il à l'appui de cette conviction. On a toutes les raisons d'y croire".
Pour réussir l'exploit, les Parisiens vont devoir trouver la clé de la défense hongroise, qui avait su les faire déjouer pendant près de cinquante minutes.
Ils ne pourront s'appuyer comme à l'aller sur le seul Mikkel Hansen (8 buts), car il est probable que l'arrière danois sera soumis à une attention accrue de la part des Hongrois.
Gardent est persuadé que son équipe n'a pas besoin de révolutionner son jeu pour y parvenir, mais seulement d'effectuer de simples ajustements.
"On n'a vraiment pas été performant en attaque, souligne-t-il. Quand on voit ces pertes de balle... Et certains manquaient de concentration. Ce sont des choses qui peuvent être perfectibles assez rapidement".
"On a mis l'accent beaucoup sur l'attaque" (à l'entraînement cette semaine), ajoute-t-il. Il faut essayer de trouver la faille, de proposer autre chose. On a modifié un ou deux petits trucs pour essayer de les surprendre".