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© AFP/KARIM JAAFAR
Le joueur du PSG Uwe Gensheimer, le 8 septembre 2016 à Doha
Le PSG a affiché ses ambitions européennes, dimanche en Ligue des Champions, en infligeant au vice-champion d'Europe Veszprem (29-28) sa première défaite à domicile depuis plus de trois ans.
C'est un authentique exploit réalisé par le PSG dans l'imprenable citadelle magyare, où il ne s'était jusque-là jamais imposé (trois défaites depuis 2014).
Le double champion de France en titre pointe en tête de sa poule avec douze points, à égalité avec Barcelone, tombeur de Bjerringbro-Silkeborg (27-23), mais avec quatre points d'avance sur ses adversaires du jour avant le début de la phase retour.
Il fallait donc remonter au printemps 2013 pour voir la dernière défaite de Veszprem à domicile. A l'époque, le THW Kiel de Thierry Omeyer et Daniel Narcisse s'était imposé en demi-finales de la C1 (26-29).
Les deux internationaux français, qui évoluent maintenant côté parisien, ont su apporter leur expérience pour permettre au PSG de rester invaincu depuis la 1re journée.
Solides en défense, efficaces en attaque, les Parisiens ont muselé cette redoutable équipe de Veszprem, limitée à seulement 4 buts dans le premier quart d'heure de jeu.
La suite? Un festival de Thierry Omeyer , auteur notamment d'un double arrêt incroyable en toute fin de match, et un Uwe Gensheimer XXL (8 buts) dans un match aussi dur qu'accroché.
A 15-14 à la mi-temps, les Parisiens étaient pourtant loin d'avoir fait le plus dur.
La preuve? A un quart d'heure de la faim, Veszprem avait inversé la vapeur en revenant à 21-20 (43e) en leur faveur.
Mais ce PSG là avait décidément envie de démontrer qu'il est un grand d'Europe: trois minutes plus tard, le score était de 24-21 pour le PSG.
Le champion de France a su ensuite conserver un temps d'avance sur ses adversaires, même s'il a joué avec le feu face à Momir Illic (8 buts) et Mate Lekai (6 buts).
Mais c'est Gensheimer qui a eu le dernier mot, avec un but décisif à la dernière seconde.
De quoi fêter l'anniversaire de Xavier Barachet (28 ans la veille) et Luka Stepancic (25 ans ce dimanche) avec le sourire.