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© AFP/BERTRAND GUAY
Nikola Karabatic
lors de la finale de la Coupe de France de handball face à Montpellier, le 21 mai 2016 à Bercy
Le PSG présente un effectif encore plus performant que la saison dernière qui en fait le grandissime favori du Championnat de France messieurs de handball qui débute mercredi, malgré une équipe de Montpellier renforcée.
Un troisième sacre d'affilée est un minimum pour l'armada de la capitale, dont l'objectif sera aussi d'affirmer sa supériorité dans les autres compétitions domestiques, la Coupe de la Ligue et la Coupe de France, deux épreuves dans lesquelles son rival héraultais l'avait surpris en finale la saison dernière.
Dans une saison qui s'annonce chargée, avec le Mondial en France en janvier, le PSG tentera de nouveau de conquérir la Ligue des Champions, son objectif ultime, après avoir échoué en demi-finales la saison passée.
. Le PSG a de quoi faire
Avec l'équivalent de deux équipes, composées presque à 100% d'internationaux de premier plan, l'équipe parisienne dispose d'un effectif plus qu'étoffé. En plus des champions olympiques danois (Hansen et Mollgaard), des médaillés d'argent français (Nikola et Luka Karabatic , Abalo, Narcisse, Omeyer), elle a désormais le meilleur ailier gauche du monde, Uwe Gensheimer. D'autres postes ont gagné en qualité, notamment celui de gardien de but avec le Slovène Gorazd Skof, nouvelle doublure de Thierry Omeyer . Le PSG pourra aussi compter sur trois arrières droit internationaux avec les recrutements de l'espoir des Bleus Nedim Remili et du Croate Luka Stepancic, en attendant le retour de Xavier Barachet (genou). Le club le plus riche du monde (17,4 M EUR de budget, 10 M EUR de plus que Montpellier) s'est aussi offert le pivot suédois Jesper Nielsen. "Quand on dispose d'une telle puissance financière et de l'équivalent de deux sélections mondiales, il n'y a pas de contestation possible pour le titre de champion", estime l'entraîneur nantais Thierry Anti.
. Montpellier en concurrent N.1
Si le club héraultais, même renforcé, ne dispose pas d'un effectif suffisant pour rivaliser avec le PSG dans la durée, il est capable de lui tenir tête sur un match. Il avait ainsi remporté trois de ses quatre confrontations avec l'équipe de la capitale la saison dernière, dont les finales de la Coupe de la Ligue (31-26) et de la Coupe de France (38-32). Avec l'entraîneur Patrice Canayer toujours à la baguette (et prolongé jusqu'en 2020) et un recrutement alléchant (Porte, Portner, Zvizej...), le MHB a de quoi viser la deuxième place après avoir terminé seulement quatrième (derrière Saint-Raphaël et Nantes) en 2015-2016. L'objectif est également de conserver au moins "l'une des deux Coupes" et de "briller en Ligue des Champions", selon son président Rémy Lévy.
. Saint-Raphaël et Nantes veulent confirmer
Troisième en 2015, puis deuxième la saison dernière, Saint-Raphaël progresse palier par palier. L'équipe varoise tentera de confirmer pour décrocher enfin une place en Ligue des Champions qui lui a été refusée cette année, Nantes et Montpellier ayant présenté un meilleur dossier selon la Fédération européenne (EHF). "Cela a été très difficile à avaler pour les joueurs", souligne l'entraîneur Joël Da Silva qui estime que le groupe, très peu modifié, a tourné la page. Nantes a été plus actif sur le marché des transferts (arrivée de Gurbindo, O. Nyokas, Dumoulin, Klein), un recrutement qui doit lui permettre de viser encore plus haut. Moins bien armés, Chambéry et Dunkerque s'annoncent comme des outsiders dans la course au podium.
. Objectif maintien pour Saran
Champion surprise de D2 la saison dernière, Saran est la curiosité de la D1, rebaptisée Lidl-Starligue. Le Petit Poucet de D1, qui a gravi les échelons à grande vitesse, essaiera de se maintenir. "Ce serait une prouesse", souligne Fabien Courtial, ancien professeur d'EPS, passé entraîneur à temps plein cette saison. Le club de la banlieue d'Orléans, qui dispose encore de cinq joueurs ayant joué en N1 (3e division), a recruté le pivot international Igor Anic pour franchir un palier.