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© AFP/Franck Fife
L'ailier du PSG Luc Abalo
(c) aux prises avec le joueur de Barcelone Nikola Karabatic
(g), en Ligue des Champions, le 20 octobre 2013 à Paris
Encore en apprentissage, le Paris SG a pu mesurer face au FC Barcelone le chemin qu'il lui reste à parcourir pour atteindre le top niveau européen, alors que Dunkerque a pratiquement fait ses adieux dimanche à la Ligue des Champions messieurs de handball.
Pendant trente minutes, les Parisiens ont évolué les yeux dans les yeux avec les Catalans, premiers favoris pour le titre européen. Mais l'assise collective du Barça et ses rotations ont fini par avoir raison d'un PSG au final encore assez loin du compte (29-33).
Les Parisiens ont étalé des progrès par rapport à ce qu'ils avaient montré jusque-là en C1. Mais ils n'ont toujours pas réglé leur principal souci : leur incapacité à garder un niveau de jeu constant sur toute la durée d'un match.
"Barcelone a fait un très bon match et je n'ai pas la sensation qu'on en ait fait un mauvais, même si on a été un peu intermittent", estime Philippe Gardent , l'entraîneur parisien.
"On n'est pas encore discipliné à 100%, alors que le Barça est bien en place", constate-t-il. "Mais on espère réduire la marge le plus vite possible. On ne peut pas se contenter de notre première mi-temps, même si elle a été assez pleine."
Sur le plan strictement comptable, le PSG a réalisé une bien mauvaise opération. Il n'est que 5e du groupe B, avec trois points, alors que le Barça s'envole en tête du classement (7 points).
Les Parisiens vont maintenant devoir cravacher pour finir dans les quatre premiers et se qualifier pour les huitièmes de finale, même s'ils vont bénéficier d'un calendrier un peu plus clément lors des matches retour.
Une élimination dès le premier tour, impensable avant le début de la compétition, serait une catastrophe pour un club extrêmement ambitieux et qui compte parmi les plus gros budgets européens.
Dunkerque dans une situation désespérée
Le champion de France a pris le meilleur départ, sous l'impulsion de son gardien Patrice Annonay, auteur de cinq arrêts dans les six premières minutes, et de Daniel Narcisse .
Mais, fort de son expérience, Barcelone n'a pas paniqué. Nikola Karabatic a pris les choses en mains en attaque, pour permettre aux Catalans de recoller (9-9, 17e).
L'intensité défensive des Espagnols, déjà prégnante en fin de première période, a lentement commencé à prendre le dessus après la pause sur une attaque parisienne pas encore parfaitement huilée.
Contraint aux exploits individuels, le PSG a concédé un 7-2 en neuf minutes (23-19, 39e), le Barça profitant au passage de l'exclusion définitive de Jakov Gojun, pour trois sanctions de deux minutes.
Les Catalans ont ensuite déroulé, ne laissant jamais le PSG revenir à moins de quatre buts, malgré les exploits solitaires et spectaculaires de Luc Abalo .
La journée n'a pas plus souri à Dunkerque, battu à Porto (21-22), pourtant présumé plus faible. Les Nordistes n'arrivent toujours pas à se libérer en Ligue des Champions, où cette défaite est leur quatrième de rang.
Même si mathématiquement tout espoir n'est pas perdu, la situation de l'USDK est désespérée. Dernier du groupe B, il n'a plus qu'un mince espoir d'accéder aux huitièmes de finale.
Comme lors de son dernier match perdu face à Kolding (20-18), Dunkerque a plutôt bien tenu la route défensivement, mais a manqué de solutions en attaque, où Pierre Soudry a été un peu trop seul à prendre des initiatives.