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© AFP/MIGUEL MEDINA
Uwe Gensheimer avec Paris contre contre Veszprem en Ligue des Champions, le 27 novembre 2016 à Coubertin
Le Paris SG jouera son deuxième Final Four d'affilée début juin à Cologne après s'être débarrassé des Hongrois de Szeged dans un quart de finale retour de la Ligue des Champions bien plus difficile que prévu, samedi à Coubertin.
Les Parisiens n'ont pu faire que match nul (30-30) face à des Magyars qui n'avaient plus rien à perdre après leur défaite à domicile à l'aller (30-27). Mais peu importe la manière, ils se retrouvent de nouveau à deux matches de leur premier titre européen.
En demi-finale, le PSG affrontera Barcelone, le Vardar Skopje ou peut-être un autre club français, Montpellier, si le MHB arrive à remonter son retard de trois buts (26-23) dimanche dans l'Hérault sur les Hongrois de Veszprem, finalistes sortants. Le tirage au sort aura lieu mardi.
Après la démonstration de force de l'aller, on s'attendait à une promenade de santé, mais il n'en a rien été. Et les Parisiens ont eu bien besoin des "Ultras", venus pour une fois prêter main forte au handball, pour surmonter une passe difficile en début de deuxième période.
"C'est toujours un peu particulier quand on gagne l'aller à l'extérieur. On croit que ça va être facile mais l'adversaire arrive libéré et joue son va-tout", a commenté Luka Karabatic .
Le Paris SG a été mené pendant l'essentiel de la rencontre et était même virtuellement éliminé à vingt minutes de la fin quand les Magyars menaient de quatre buts (21-25).
- Omeyer sonne la révolte -
"Ils ont eu beaucoup de réussite pendant un long moment et ça a été compliqué pendant la plus grande partie du match. Mais on savait que si on continuait à mettre la pression, ils auraient forcément une baisse de régime. C'est ce qui est arrivé à partir de la 40e minute quand on a mis un coup d'accélérateur", a déclaré le pivot, deuxième meilleur buteur parisien avec six buts derrière Mikkel Hansen (7).
C'est son frère Nikola, auteur de deux buts importants, dans un match où il a été peu en réussite dans l'ensemble (3 sur 9 au tir), et surtout le gardien Thierry Omeyer qui ont sonné la révolte pour éviter un échec impensable pour une équipe dont l'ambition affichée est de soulever le trophée dès cette année.
"Szeged joue souvent mieux à l'extérieur qu'à domicile, mais avec un public comme ça on ne pouvait pas laisser échapper cette qualification", a dit Omeyer, qui a éc?uré les tireurs hongrois en fin de partie.
Un seul club français a son nom au palmarès de l'épreuve-reine, Montpellier, en 2003, avec à l'époque dans ses rangs deux joueurs du PSG actuel, Nikola Karabatic et Thierry Omeyer .