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© AFP/MIGUEL MEDINA
La star du PSG Nikola Karabatic
avant un match de Ligue des Champions contre Veszprem, le 27 novembre 2016 à Paris
Le Paris SG a montré qu'il restait le patron du hand français en éliminant Nantes en huitième de finale de la Ligue des Champions grâce à une nette victoire 35 à 27 au match retour, samedi à Coubertin.
Les Parisiens, qui veulent soulever le trophée cette année, seront les grands favoris de leur quart de finale, que ce soit contre les Hongrois de Szeged ou les Danois de Silkeborg.
Après le 26-26 de l'aller, et malgré le faux-pas des Nantais en Championnat mercredi contre Nîmes (29-33), Nikola Karabatic et ses coéquipiers se méfiaient d'une équipe à qui presque tout réussit cette saison. Le "H" avait ainsi remporté vingt victoires d'affilée de la mi-novembre à fin mars.
Le PSG s'est échappé lors d'un 5-0 (de 9-11 à 14-11) en fin de première mi-temps grâce au bras gauche de l'arrière Nedim Remili, l'homme du match (10 buts sur 13 tirs, sans tirer les penaltys) et aux arrêts de Thierry Omeyer (8 en première période). L'écart a grandi inexorablement après la pause, dans une salle comble.
Le score final pourrait faire penser à une promenade. A tort.
- Paris plus physique -
"Il y a eu du spectacle, de l'engagement, de l'ambiance, tout ce qu'on aime dans le hand. Ca a été un gros combat et on sort vidé", a commenté le pivot Luka Karabatic (4 buts).
Les champions de France ont même dû faire le dos rond en première mi-temps lorsque Nantes a jeté toutes ses forces dans la bataille pour semer le doute. Malgré l'activité d'Olivier Nyokas (6 buts) et de l'ailier espagnol David Balaguer (9), l'avance nantaise n'a jamais excédé deux buts.
"La pression sur nos épaules était énorme. On avait fait une phase de poule presque parfaite (2e à un point de Barcelone, ndlr), en gagnant à Veszprem et à Flensbourg, le tout pour tomber sur une équipe de Nantes en super forme!", a souligné Nikola Karabatic (4 buts), qui avait manqué l'aller à cause d'une gastro-entérite.
Au bout du compte, c'est le physique qui a fait la différence, les Nantais manquant de plus en plus visiblement de carburant au fil des minutes.
"Ils nous ont pilonné pendant une heure, ils ont joué dans nos neuf mètres, au près, ils ont créé des intervalles, ils nous sont rentrés dedans", a reconnu le gardien Arnaud Siffert.
Dimanche, Montpellier tentera de rejoindre le PSG en quarts de finale, en Pologne, à Kielce. Le MHB a pris cinq buts d'avance à l'aller sur les champions d'Europe en titre.