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© AFP/Thomas SAMSON
Les Suédois se congratulent après leur victoire contre le Qatar au Mondial, le 18 janvier 2017 à Paris
"On n'a pas peur de l'ambiance, au contraire, on a hâte d'y être", prévient le pivot du PSG Jesper Nielsen qui compte créer la surprise face à la France, mardi en quart de finale du Mondial, devant les quelque 28.000 supporters du stade Pierre-Mauroy.
La Suède aborde ce match-couperet en pleine confiance et avec beaucoup de fraîcheur, n'ayant pas eu à puiser dans ses réserves dimanche face au Bélarus, mis à genoux en vingt minutes (score finale: 41-22).
"L'ambiance sera magnifique (...) Mais on ne devra pas trop faire attention au public. Le terrain a les mêmes dimensions que d'habitude, nous le même nombre de joueurs donc il n'y a pas de raison de ne pas rester calme", explique l'ailier droit Niclas Eckberg.
"On ne peut qu'avoir envie de disputer un match comme ça. On s'entraîne tous les jours pour vivre ce genre de moments", poursuit Jim Gottfridsson, partenaire en club à Flensburg (Allemagne) du Français Kentin Mahé, avec qui il partage le poste de demi-centre.
L'équipe scandinave, qui a attaqué la compétition avec un groupe nettement rajeuni et renouvelé depuis le fiasco des JO-2016 (avant-dernière au classement), se réjouit de pouvoir se jauger contre la référence du handball.
- Andresson: "Rien à perdre" -
"C'est le test le plus difficile car la France est pour moi la meilleure équipe dans le tournoi et en plus elle évolue à domicile. On est seulement au début de notre voyage, il y a des choses à améliorer mais on a déjà de bonnes bases pour le futur. On n'a rien à perdre", explique Kristjan Andresson, le sélectionneur islandais de la Suède, arrivé après l'échec brésilien.
Cette équipe en plein renouveau rêve de renouer avec son glorieux passé, lorsqu'elle régnait sur le monde dans les années 90, avant de perdre la finale du Mondial-2001 à Paris... face aux Bleus !
"La France a aussi éliminé la Suède de son Mondial à domicile en 2011 donc on espère lui rendre la pareille ! Mais il n'y a pas de sentiment de revanche pour autant car notre équipe est jeune. C'est du passé", souligne le pivot Andreas Nilsson.
Comment les Suédois comptent-ils s'y prendre ?
"La clé du match pour nous sera de bien défendre, que nos gardiens réalisent des arrêts pour que nous puissions développer notre jeu rapide et mettre des buts faciles en contre-attaque, avance Jesper Nielsen, le pivot du PSG, qui côtoie au quotidien Karabatic et consorts.
"On a joué comme ça depuis le début du tournoi et ça nous a souri jusque-là. Notre équipe a faim et est capable de pousser la France dans ses retranchements", ajoute-t-il. Les Bleus sont prévenus.