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L'équipe de France, déjà qualifiée pour l'Euro-2016, a assuré sa première place du Groupe 6 des qualifications pour le prochain Euro qui aura lieu en Pologne du 17 au 31 janvier 2016 en s'imposant contre la République Tchèque chez elle mercredi à Brno (34-24).
Déjà qualifiée depuis sa victoire contre la Macédoine à Toulouse début mai (34-25), la France a remporté sa 5e victoire en cinq matches de poule face second du groupe.
Les Bleus, emmenés par un Daniel Narcisse sacré champion de France avec le Paris SG la semaine précédente, ont su garder leur concentration dans un match sans enjeu pour eux, quelques jours avant de partir en vacances.
Ils affronteront la Suisse, dernière du groupe, samedi à Clermont-Ferrand dans l'ultime match de la campagne de qualification.
Simplement appliquée et sérieuse en première période, l'équipe de France a d'abord su se détacher au train (16-10 à la mi-temps) avant de montrer toute sa maîtrise en début de seconde période.
La France, championne d'Europe, du monde et olympique en titre, s'appuyait au retour des vestiaires sur Timothée N'Guessan pour tuer les espoirs de Tchèques déjà sévèrement corrigés à l'aller (41-25).
N'Guessan, auteur de 5 buts dans les 12 premières minutes de la seconde période, profitait à chaque fois des brèches ouvertes successivement par Barachet ou Guigou.
Le joueur de Chambéry a parfaitement su faire oublier l'absence de Nikola Karabatic , laissé au repos par Claude Onesta et qui manquait là son premier match officiel avec les Bleus depuis novembre 2012.
Fort de la domination de ses joueurs, l'entraîneur des Bleus a pu offrir sa première sélection à Ludovic Fabregas, 19 ans, entré en jeu dès la 40e minute.
Le jeune Montpelliérain a su mériter cette confiance en se montrant travailleur en défense, tout comme Cyril Dumoulin , impeccable à la place de Thierry Omeyer dans la cage, malgré une fin de match plus décousue.
Les Tchèques, devenus tranchants en contre-attaque et portés par Jakob Hrskta, profitaient d'un manque de vigilance dans la défense française pour réduire l'écart en fin de partie (34-24), sans faire douter de la suprématie des Bleus.