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© AFP/Jonathan Nackstrand
Le Français Jérôme Fernandez (c) tente de percer la défense du Bélarus, le 21 janvier 2014 à Aarhus lors de l'Euro de hand
Les handballeurs français se sont qualifiés pour le dernier carré de l'Euro-2014 au Danemark grâce à leur large succès (39-30) face au Bélarus et à la défaite de la Suède face à la Pologne (25-35), mardi à Aarhus.
Assurés de terminer en tête de leur poule, les Bleus croiseront vendredi en demi-finales l'Espagne ou l'Islande, qui se disputeront mercredi la deuxième place du groupe 1 où le Danemark, champion d'Europe en titre, a survolé les débats.
Pour la France, son ultime match de la deuxième phase mercredi contre la Suède, d'ores et déjà éliminé, sera sans enjeu. Il sera toutefois l'occasion de faire tourner l'effectif, notamment les cadres comme Nikola Karabatic beaucoup utilisés jusqu'ici.
Double championne olympique en titre, l'équipe de France n'avait plus atteint le dernier carré d'un Euro depuis 2010, année de son deuxième sacre continental, en Autriche.
"Ce n'était pas joué d'avance. Maintenant on ne va pas aller en demi-finale en ayant le sentiment de quelque chose d'abouti. L?appétit vient en mangeant. Comme on a su par le passé être vorace, on va maintenant faire en sorte de le redevenir", a affirmé mardi soir le sélectionneur Claude Onesta .
Les Tricolores auront l'occasion de renouer avec le succès après leur élimination en quarts de finale du Mondial-2013 par la Croatie (23-30) et de faire oublier la très décevante onzième place obtenue lors du précédent Championnat d'Europe en 2012 en Serbie.
Le fiasco dans les Balkans avait sonné la fin de quatre années de domination sans partage sur la planète handball pour les Experts qui avaient néanmoins réussi, quelques mois plus tard, à conserver leur médaille d'or olympique à Londres.
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L'ailier droit français Guillaume Joli
(c) se met en position de tir, le 21 janvier 2014 face au gardien du Bélarus à Aarhus lors de l'Euro de hand
Après la retraite de Didier Dinart , les forfaits de Bertrand Gille et de Xavier Barachet et les incertitudes autour de l'état de forme du capitaine Jérôme Fernandez et du gardien fétiche Thierry Omeyer , tout juste revenus de blessure, l'équipe de France était arrivée au Danemark dans la peau d'un outsider.
Alliance de l'expérience et de la jeunesse
Obligé de puiser dans une nouvelle vague de joueurs incarnée par le frère cadet de la star Nikola Karabatic , Luka, véritable révélation des Bleus, et le gardien Cyril Dumoulin , le sélectionneur Claude Onesta avait quelques interrogations avant le début de ce Championnat d'Europe.
Le technicien toulousain a rapidement été rassuré sur le potentiel de son groupe. Fernandez et Omeyer ont su répondre présents. L'émergence de la star Nikola Karabatic en véritable patron des Bleus, l'expérience des autres cadres comme Michaël Guigou, Cédric Sorhaindo, Daniel Narcisse ou Luc Abalo s'est bien mariée avec la fraîcheur de la nouvelle génération.
Le remarquable parcours des Tricolores jusqu'ici, auréolé d'une victoire de prestige dimanche face la Croatie, l'un des favoris du tournoi, vient une nouvelle fois confirmer l'excellence des résultats du hand français, puisqu'ils terminent pour la dix-huitième fois dans les quatre premiers sur les 28 dernières compétitions, depuis les JO-1992.
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Le pivot français Igor Anic
(c) contre le Bélarus, le 21 janvier 2014 à Aarhus lors de l'Euro de hand
Mardi soir, contre le Belarus, déjà éliminé avant même de rentrer sur le parquet, les Bleus ont remporté une cinquième victoire en autant de matches. Ce succès aisé a permis à Claude Onesta de reposer les cadres pour permettre, déjà, de préparer la suite.
"On a rendu ce match facile ce qui a permis de faire tourner et pour certains d'avoir du temps de jeu, comme moi. Les cadres, qui ont joué énormément, ont pu eux se reposer un peu", a souligné le jeune (22 ans) arrière gauche de Montpellier Mathieu Grebille à l'issue du match.
L'ensemble des seize tricolores ont participé à ce large succès, à l'exception de l'ailier gauche Michaël Guigou, économisé tout le match.