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© AFP/FREDERICK FLORIN
Le joueur français Jackson Richardson
(G) de Chambéry aux prises avec un joueur de Savehof (Suède), au cours de l'Euro Tournoi 2006 le 24 août 2006 à Strasbourg
L'ancien champion du monde de handball français Jackson Richardson a signé lundi un contrat de deux ans comme sélectionneur de l'équipe nationale du Gabon avant la Coupe d'Afrique des Nations de 2018 qui se déroulera dans ce pays.
Le Français, double champion du monde (1995 et 2001) et figure emblématique des "Barjots", a affiché ses ambitions lors de sa présentation à Libreville où il a rencontré le chef de l'Etat Ali Bongo, quelques mois avant la 23e Coupe d'Afrique des Nations de handball organisée au Gabon.
"L'objectif c'est d'aller sur la plus haute marche du podium (...) Moi je suis un gagneur, j'ai envie d'aller encore au-delà de l'objectif, c'est-à-dire d'atteindre le Graal", a-t-il déclaré lundi à la presse, suite à sa prise officielle de fonction au ministère des Sports.
Jackson Richardson , 47 ans, sera rémunéré à hauteur de 15.000 euros par an hors primes par l'Etat gabonais, a indiqué à l'AFP une source proche du joueur le plus capé du handball français (417 sélections), qui conserve en parallèle son poste d'entraîneur de Dijon.
Pays hôte de la 31e Coupe d'Afrique des Nations de football en janvier et organisateur chaque année de La Tropicale en février, la principale course cycliste en Afrique, le Gabon ambitionne de devenir "une plateforme sportive, surtout au niveau de la sous-région (ndr: de l'Afrique centrale)", a déclaré à l'AFP le porte-parole du ministère des sports gabonais Gervais Bouanga Ngoma.
Le Gabon s'est attaché les services de l'Espagnol José Antonio Camacho, ex-joueur du Real Madrid, pour entraîner les Panthères de Pierre-Emerick Aubameyang.
Le pays avait débauché un autre Espagnol, l'ex-cycliste espagnol Abraham Olano, pour entraîner son équipe nationale, mais Olano a jeté l'éponge en novembre dernier.
Selon un rapport de la Fifpro de novembre 2016, 95,6% des joueurs de football gabonais ont connu des retards de salaires, tandis que les coureurs cyclistes du Gabon ont boycotté la Tropicale en février, protestant contre le manque d'entraînement et les primes non-payées.