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© AFP/Jonathan Nackstrand
Le pivot de l'équipe de France, Cédric Sorhaindo, tire lors du match contre la Pologne comptant pour le groupe C de l'Euro, à Aarhus le 15 janvier 2014
Déjà qualifiés pour la deuxième phase de l'Euro de handball au Danemark, les Bleus visent une troisième victoire consécutive lors de leur dernier match de poule, vendredi face à la Serbie (20h15), pour commencer à voir plus loin.
Un sans faute au premier tour leur permettrait d'aborder l'étape suivante avec le maximum de points - quatre - et se mettre dans une situation favorable sur le chemin du dernier carré.
Lors du Championnat d'Europe, les résultats obtenus contre les autres formations qualifiées pour le tour principal sont conservés.
Un tel capital de points n'est pas un luxe pour l'équipe de France qui sait déjà qu'elle croisera au prochain tour la Croatie, l'un des favoris de ce tournoi, et la Suède, qui semble retrouver de sa superbe.
Comme la France, ces deux équipes ont remporté leurs deux premiers matches et ont validé leur billet pour l'échelon supérieur avant même de s'affronter vendredi lors de la "finale" du groupe D.
La Serbie, vice-championne d'Europe en titre, n'est quant à elle pas encore qualifiée, et doit battre la France pour ne pas réduire ses chances de réaliser au moins un aussi bon parcours qu'en 2012.
Elle a pour l'instant affiché deux visages lors de cet Euro. Sortie victorieuse d'un match intense avec la Pologne (20-19), où elle s'est montrée très combative, elle a ensuite cafouillé son handball, à l'image de son gardien Darko Stanic, pourtant l'un des meilleurs du monde mais seulement 4 arrêts, face à la Russie (25-27).
"Cette équipe joue un peu de manière éparpillée. Elle n'a pas encore trouvé une assise collective suffisante, mais elle peut la trouver contre nous. A nous de les mettre suffisamment en difficulté pour qu'ils ne trouvent pas la solution", prévient le sélectionneur Claude Onesta , en insistant sur le niveau "fluctuant" des équipes de son groupe.
"Combat de gladiateurs"
"La France est pour moi la plus grande équipe, celle que je respecte le plus. Néanmoins, si on remet les choses à l'endroit, on a les moyens de la battre", estime le pivot serbe Rastko Stojkovic.
A 32 ans, passé notamment par Kielce, il fait partie des cadres de cette équipe au même titre que Stanic, l'arrière gauche de Veszprem Momir Ilic , et l'arrière droit de Kiel Marko Vujin .
Face à la Serbie, l'équipe de France pourrait bénéficier, pour la première fois depuis le début de la compétition, de l'intégralité de son effectif.
L'arrière droit Valentin Porte , qui a raté les deux premières sorties des Bleus, se remet progressivement de son hématome aux fessiers et s'entraîne "de mieux en mieux", selon Onesta.
Quant au pivot Cédric Sorhaindo, le "gros cocard" subi contre la Pologne ne l'empêchera pas de jouer vendredi. Enfin Thierry Omeyer , portier fétiche des Bleus, qui n'a plus joué depuis trois mois en raison d'une blessure à un coude, se sent "prêt" à réintégrer le groupe.
En son absence, Cyril Dumoulin , qui vit sa première grande compétition internationale, a réussi une excellente prestation contre la Pologne (17 arrêts), tout comme la star Nikola Karabatic (8 buts), qui s'impose comme le nouveau patron des Bleus.
Onesta comparait cette rencontre à "un véritable combat de gladiateurs".
"Voir un match comme celui que j'ai vu hier, c'est le plaisir de mon métier, assure-t-il. C'était le match d'un groupe qui naît. Ce sentiment de solidarité avec des jeunes qui viennent à la rescousse d'anciens, c'est le début d'une belle construction".