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Titrées pour la première fois en 2015, les "Panthères" de Fleury-Loiret ont misé sur la stabilité pour s'installer au sommet de la Ligue féminine de handball, dont le coup d'envoi est donné vendredi.
Ni le sacre ni la perspective de la Ligue des Champions ne sont montés à la tête du club de l'agglomération orléanaise. Les quelques retouches apportées à l'effectif, comme l'arrivée de la jeune demi-centre internationale Estelle Nzé Minko, étaient prévues depuis le milieu de la saison dernière et pour le reste, rien n'a changé ou presque.
"Le titre n'a eu quasiment aucune influence sur le recrutement, si ce n'est qu'on a ouvert les portes du groupe à trois ou quatre joueuses du centre de formation", explique l'entraîneur Frédéric Bougeant.
Comme l'an passé, le coach mise sur "un handball plein de vitesse, de prises d'initiatives, spectaculaire et porté vers l'avant" pour continuer la belle série de victoires (Coupe de France, Coupe de la Ligue et Championnat de France) entamée il y a dix-huit mois.
Même sans Marta Mangué partie à Brest (D2), il s'appuiera sur un groupe toujours à forte coloration ibérique, avec entre autres l'arrière d'origine portugaise Alexandrina Barbosa, l'arrière Beatriz Fernandez et un nouveau pivot, Elisabeth Chavez. Côté français, il peut compter aux ailes sur l'espoir Manon Houette et sur l'expérimentée Maakan Tounkara .
- Metz en reconquête -
Les "Panthères" commencent la défense de leur titre vendredi à l'extérieur face à Nice, l'équipe de la gardienne Cléopâtre Darleux et de l'arrière Alexandra Lacrabère, déjà un rival sérieux. Et dès la deuxième journée, le 6 septembre, elles recevront le premier prétendant, Metz.
Dix-neuf fois champion de France, le club lorrain n'a jamais laissé passer le titre deux fois d'affilée depuis plus de vingt ans. Battues en demi-finale l'an passé, les "Dragonnes" partent en reconquête avec un effectif largement renouvelé autour d'un noyau français stable, la gardienne Laura Glauser, le pivot Nina Kanto et la demi-centre Grâce Zaadi.
Parmi les outsiders figurent aussi Issy-Paris, finaliste des deux dernières éditions, et Nîmes, un club à l'effectif solide avec la demi-centre tunisienne Mouna Chebbah, meilleure joueuse et buteuse de la Ligue l'an passé, et les internationales françaises Camille Ayglon , Blandine Dancette et Julie Goiorani .
On note aussi le retour dans l'élite de Besançon, le club quatre fois champion de France, après un an en deuxième division, sous la houlette de l'ancienne internationale Raphaëlle Tervel, devenue entraîneur.