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© AFP/Andrej Isakovic
La Serbe Svetlana Ognjenovic (g) fête la victoire des siennes face à la Corée du Sud en 8e de finale du Mondial-2013 le 16 décembre 2013 à Belgrade
Après avoir éliminé le grand favori norvégien, la Serbie est tout près de toucher au Graal d'une finale à domicile au Mondial dames de handball, mais il lui reste à écarter l'étonnante équipe de Pologne en demie, vendredi à Belgrade.
Cette rencontre, qui sera disputée à 19h45 GMT dans une Kombank Arena archi-pleine, éclipse entièrement l'autre demi-finale (17h00) entre le Brésil et le Danemark.
La qualification de la Serbie garantit à ce week-end final le succès populaire d'un Mondial qui s'est déroulé devant quelques poignées de spectateurs quand l'équipe serbe n'était pas sur le terrain.
Ce soutien populaire est le principal atout de la Serbie, qui avait comme cela pris la 4e place de l'Euro, déjà organisé sur son sol l'an passé.
Mais après avoir sorti en quart la Norvège, championne olympique et du monde en titre, la Serbie, qui n'a jamais obtenu de médaille internationale en tant que nation indépendante (depuis 2006), est convaincue de pouvoir faire encore mieux.
Les Serbes, qui s'appuient sur un collectif homogène au service de deux grands talents, Sanja Damnjanovic et Andrea Lekic , partiront favorites devant la Pologne.
Celle-ci n'avait plus participé à la phase finale d'une compétition internationale depuis 2007. Avec un handball rigoureux à défaut d'être spectaculaire, elle a éliminé en quart la France, finaliste en 2009 et 2011.
"C'est une chance fantastique que de pouvoir affronter la Serbie", a déclaré Kim Rasmussen, l'entraîneur d'une sélection polonaise qui n'avait encore jamais disputé de demi-finale mondiale.
Trois entraîneurs danois
"Ce sera très dur. Il y aura beaucoup de spectateurs. Il nous faudra donner le meilleur de nous-mêmes pour gagner", a-t-il constaté. "Mais nous ne sommes pas encore rassasiés, notre aventure n'est pas finie."
La présence du Danemark en demi-finale d'un Mondial est beaucoup moins inhabituelle. Il était déjà là il y a deux ans, même si depuis 2004 et la fin de sa prodigieuse décennie, marquée par trois titres olympiques (1996, 2000, 2004), il n'a plus décroché la moindre médaille.
Les Danoises affronteront une équipe du Brésil qui les avait facilement battues en phase de poule (18-23) mais qui a eu toutes les peines du monde à se sortir du piège tendu par la Hongrie en quart (33-31 a.2p.).
"Nous sommes meilleurs aujourd'hui que nous ne l'étions lors du premier match contre le Brésil", a estimé Jan Pytlick, l'entraîneur du Danemark, dont l'objectif majeur reste de monter sur le podium au Mondial-2015 qu'il organisera.
Le Brésil, qui dispose peut-être de l'effectif le plus complet des quatre équipes encore en lice, connaîtra lui aussi sa première expérience en demi-finale d'un Mondial.
"Je suis sûr que le Danemark voudra prendre sa revanche (du premier tour). Nous devrons être très prudents, continuer à jouer comme nous le faisons depuis le début et rester fidèle à notre philosophie", a souligné l'entraîneur du Brésil, Morten Soubak.
Le Danemark a d'ailleurs fait très fort, puisqu'il a placé trois de ses entraîneurs en demi-finale. Rasmussen et Soubak sont en effet, comme Pytlick, de nationalité danoise.