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© AFP/GAIZKA IROZ
Le Français Kentin Mahé arme son tir face au gardien de la Lituanie en match de qualif pour l'Euro-2018 de handball, le 3 novembre 2016 à Pau
Trois jours après avoir écrasé la Lituanie (37-20), l'équipe de France poursuit sa campagne de qualification pour l'Euro-2018 par un déplacement a priori à sa portée à Liège, dimanche, pour y affronter la Belgique.
Sur le papier, les "Red Wolves" n'ont pas le profil du coupeur de tête: l'effectif est composé en majorité de joueurs qui évoluent dans le championnat national et l'équipe ne s'est jamais qualifiée pour une phase finale d'une grande compétition.
Mais gare! En 1995, à Liège justement, les "Barjots", tout frais champions du monde en Islande, s'étaient pris les pieds dans le tapis, chutant 21-20.
Une véritable vexation, pour ne pas dire une humiliation pour les coéquipiers de Pascal Mahé, dont le fils, Kentin, voudra éviter la même déconvenue 21 ans plus tard.
"C'était une époque différente mais mon père m'avait raconté cela pour me démontrer que, même championne du monde, une équipe pouvait aussi repasser en dessous quelques mois plus tard", a confié le demi centre de Flensburg-Handewitt, auteur de 7 buts contre la Lituanie, sur le site de la Fédération française de handball.
"Si on compare avec le foot, normalement, les meilleurs au handball, même démunis, peuvent gagner. Mais quand tu prends une équipe de haut..."
Avec le duo d'entraîneurs Didier Dinart et Guillaume Gille , novices à ce poste mais très expérimentés en sélection, peu de chance que les Bleus arrivent en Belgique la fleur au fusil.
La seconde période face à la Lituanie jeudi (16-13, contre 21-7 en première période) a montré que les Thierry Omeyer et autres Nikola Karabatic , laissés au repos après la pause, étaient encore des rouages essentiels du dispositif bleu.
Les bizuths Yannis Lenne (trois buts) et Dika Mem (un) ont, eux, profité du roulement pour ouvrir leurs compteurs et démontrer qu'ils auront sans doute une carte à jouer en vue du Championnat du Monde, à domicile, en janvier, objectif avoué pour ces nouveaux Bleus.