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© AFP/GUILLAUME SOUVANT
L'animateur de télévision Jean-Luc Reichmann lors du concours Miss France, le 6 décembre 2014 à Orléans
"Ami" de Claude Onesta , l'animateur de télévision Jean-Luc Reichmann est depuis 2008 un fervent supporter des Bleus et voit bien Thierry Omeyer jouer "encore 40 ans", explique-t-il dans l'un des entretiens réalisés par l'AFP avec des personnalités fans de handball, lors du Mondial-2017 en France.
Votre premier souvenir de handball?
"C'était lorsque je jouais en ASSU (Association du sport scolaire et universitaire) à l'école Saint-Joseph de Toulouse. J'étais pivot ou ailier. Cela a duré quatre ou cinq ans jusqu'à mes 15 ans. Ensuite, je me suis dirigé vers des sports de combat comme le karaté. Mais ce que j'aimais bien dans le hand, c'était le fait de se retrouver entre copains. Tout le monde pouvait jouer et s'amuser. J'aime beaucoup tout ce qui est vecteur de rassemblement: l'idée de partager et d'échanger. Je retrouve cela quand je joue au théâtre."
Votre meilleur souvenir?
"Il y en a deux: la victoire des Bleus en finale des Jeux de Pékin (2008) et celle de la finale du Mondial-2009 à Zagreb. J'ai eu la chance de suivre tout ça dans le stade. Les deux ambiances étaient totalement différentes. A Pékin, comme c'était le dernier jour de la compétition, tous les athlètes français étaient venus. En Croatie, nous ne devions être qu'une dizaine de supporters français. C'était frappant de passer d'une ambiance de dingues en faveur des Bleus à celle de Zagreb où nous n'étions que quelques uns à les encourager. C'était très émouvant. Après cette finale, j'ai invité tout le monde à +Attention à la marche+. C'était une émission spéciale handball... Un moment magique et merveilleux."
Si vous étiez un joueur du Mondial-2017?
"Je suis d'abord un grand admirateur et ami de Claude Onesta (ex-sélectionneur devenu manager général, ndlr). Nous sommes tous les deux de la RN88 (la route reliant Lyon à Toulouse, ndlr). J'ai passé tout ma jeunesse à l'Union (Haute-Garonne) et lui à Saint-Jean (une commune voisine, ndlr). On apprend toujours beaucoup à ses côtés. C'est quelqu'un qui véhicule des valeurs humaines extraordinaires. Il est doué pour l'analyse et sait faire preuve de beaucoup de recul. C'est aussi quelqu'un de vrai et drôle. Après, il y a "Titi" (Omeyer, le gardien de but des Bleus, ndlr). Nous sommes nés le même jour (2 novembre). C'est un exemple de pérennité, de stabilité et de rigueur. A 40 ans, il a toujours la flamme. Il peut encore jouer 40 ans!"
Si vous étiez le coach français, que diriez-vous à vos joueurs juste avant la finale?
"N'oubliez pas de vous amuser entre copains. Plus vous aller jouer ensemble et plus vous aurez de chances de gagner. C'est important d'insister là-dessus tant la pression est importante aujourd'hui avec les réseaux sociaux et l'intérêt porté sur les images individuelles. Comme c'est une finale à domicile, je leur dirais aussi +Eux sont sept et vous, vous êtes huit grâce au public+".
Propos recueillis par Ludovic LUPPINO