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© AFP/LOIC VENANCE
Adrien Dipanda (d) et Cédric Sorhaindo se congratulent après la victoire des Bleus face aux Russes au Mondial de hand, le 17 janvier 2017 à Nantes
L'arrière droit Adrien Dipanda, habitué aux rudes tâches défensives en équipe de France, avait l'impression que la cage russe était "plus grande" et en a profité pour inscrire huit buts en première mi-temps, pour lancer le succès des "Experts" (35-24), mardi à Nantes.
R: Ce match est-il plus mémorable que votre première sélection ?
R: "Les sentiments sont différents. La première sélection est un moment qui restera ancré en moi. Là, c'était un match à enjeu devant un gros public et une pression particulière, plus grande. J'ai travaillé longtemps pour cela. C'est un moment dont je me souviendrai. J'ai vraiment fait mon entrée dans la compétition ce soir. Les joueurs et Niko (Karabatic) m'ont remercié d'avoir apporté ma pierre à l'édifice. Le but c'est d'avancer tous ensemble."
Q: On vous connaissait plutôt défenseur en équipe de France...
R: "En club (Saint-Raphaël), je fais partie des piliers autant en défense qu'en attaque. En équipe de France, c'est sûr que c'est plus dur de se mettre en évidence avec des joueurs comme les (Nikola et Luka) Karabatic et (Daniel) Narcisse. Mais je me sens à l'aise des deux côtés même si à la base j'ai été retenu pour mes qualités de défenseur. Il faut être complet pour jouer dans cette équipe."
Q: Aviez-vous l'impression que c'était facile ?
"Non, ce n'était pas facile. On a réussi à prendre le dessus tant au niveau physique qu'au niveau psychologique. A partir de là, on a pu dérouler notre jeu. On a pris l'ascendant sur le gardien et à partir là, la cage était plus grande. Il faut en profiter quand c'est comme ça. Et j'en ai profité. Je me suis senti plus libéré. Et puis le public, cela transcende aussi. On l'avait vu pour les Brésiliens à Rio. Là, c'est la même chose pour nous."
Propos recueillis en zone mixte