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Le demi-centre français Nikola Karabatic
perce la défense serbe lors de l'Euro-2014 à Aarhus, le 17 janvier 2014
La France a renforcé ses chances d'accéder aux demi-finales de l'Euro-2014 de handball messieurs en remportant une troisième victoire face à la Serbie, dépassée par sa réussite en attaque (31-28), vendredi à Aarhus.
Qualifiés pour le tour principal avant de rentrer sur le terrain, les Bleus visaient un nouveau succès sur les vice-champions d'Europe en titre pour aborder la suite avec le maximum de points possible, c'est-à-dire quatre.
C'est chose faite. Un tel capital de points n'est pas un luxe pour l'équipe de Claude Onesta qui croisera à partir de dimanche, toujours à Aarhus, la Croatie, l'un des favoris de la compétition, et la Suède entre autres.
Malgré les blessures, notamment de Bertrand Gille et de Xavier Barachet , la sélection tricolore a su monter en régime au fil des matches pour passer du statut d'outsider et rejoindre le groupe des prétendants au dernier carré.
Grâce à son sans-faute en phase de poules, la France partira en tête de l'étape suivante avec la Croatie qui dispose aussi de quatre points après son succès sur la Suède (25-24).
Seulement sixième du dernier Mondial en janvier 2013, les Experts ont une occasion de renouer avec la vague de succès qui leur avait permis de conserver leur titre de champion olympique à Londres lors de l'été 2012.
Ils peuvent aussi faire oublier la décevante onzième place obtenue lors du précédent Championnat d'Europe en janvier 2012 à Belgrade, où leur échec avait mis fin à quatre années de domination sur la scène internationale.
A l'époque, les Français avait quasiment tiré un trait sur le dernier carré dès le début du tour principal où ils partaient avec un zéro pointé.
Contre la Serbie, la France s'était imposée à cinq reprises lors de leur sept précédentes confrontations. Les deux dernières - des matches amicaux en mars 2011 - s'étaient terminées par deux victoires tricolores (29-28 et 37-30).
Vendredi, la France n'a pas donné l'impression de forcer son talent pour s'imposer face aux vice-champions d'Europe en titre. Dominatrice de bout en bout, elle a pu très vite se mettre à l'abri et gérer son avance.
L'impact physique de Sorhaindo
Nikola Karabatic et ses partenaires ont retrouvé d'emblée le réalisme en attaque qui les avait empêchés de prendre le large, lors du match intense contre les Polonais (28-27) mercredi.
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Le pivot français Cédric Sorhaindo (C) tente de marquer un but contre la Serbie lors de l'Euro-2014 à Aarhus, le 17 janvier 2014
Pas gêné par le cocard reçu ce jour-là, Cédric Sorhaindo a rapidement fait peser ses 100 kilos (pour 1,92 m) sur la défense serbe, marquant 6 buts au total. Quatre de moins que l'ailier Guillaume Joli , impeccable notamment sur penalty.
A l'arrière, les Bleus se sont montrés appliqués en première mi-temps avant de se relâcher un peu par la suite.
Au bout de 13 minutes, la France avait déjà pris le large (7-2) après un premier tir réussi du capitaine Jérôme Fernandez. L'écart montait à +7 grâce à Nikola Karabatic (13-6), puis Sorhaindo (15-8).
Dépassé par le jeu rapide et les contre-attaques françaises, les Serbes se sont remobilisés en début de deuxième période pour réduire l'écart de quatre unités (18-14).
Mais les hommes de Claude Onesta étaient déjà sur orbite. Toujours aussi irréprochable sur les jets de 7 mètres, le Dunkerquois Joli mettait son équipe à huit buts d'écart (25-17).
Dans les vingt dernières minutes, Claude Onesta faisait tourner l'effectif en lançant sur le parquet le pivot Igor Anic et le jeune arrière gauche montpelliérain Mathieu Grébille.