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© AFP/Franck Fife
Un ballon de hand.
La France a assuré sa présence à l'Euro-2014 au Danemark dès son quatrième match de qualification avec un succès 32-28 sur la Norvège, offrant même un brin de suspense samedi au public de Nancy.
Avec une formule bienveillante, qualifiant deux équipes sur quatre, et des adversaires comme la Norvège, la Turquie et la Lituanie, on ne voyait pas, dès le départ, comment les doubles champions d'Europe pouvaient rater le train de l'Euro.
"Sans être prétentieux, on savait qu'on allait y aller. La seule question c'était de savoir quand", a résumé Nikola Karabatic , refusant de verser dans un dramatique hors de propos pour cette campagne aux airs de formalité.
Restait cependant à la conduire proprement, ce que les Bleus ont fait consciencieusement à partir du mois de novembre, avec des succès faciles sur la Lituanie et la Turquie, au plus fort de l'affaire des paris sportifs.
Après la déception du Mondial en janvier, scellé sur une défaite en quarts de finale face à la Croatie, la troupe de Claude Onesta a terminé le travail cette semaine avec deux victoires sur la Norvège, l'adversaire le plus sérieux de leur groupe, mercredi en Scandinavie (29-22) et samedi à Nancy.
"On voulait se qualifier dès ce soir pour avoir un mois de juin tranquille et plus ouvert au niveau du planning, pour travailler et donner plus de choix à Claude de faire son équipe", s'est félicité Karabatic, ravi de pouvoir souffler enfin après avoir enchaîné trois compétitions en un an avec l'Euro-2012, les JO et le Mondial-2013, tout en ayant l'affaire des paris à gérer.
Les deux derniers matches de cette qualification en juin face à la Lituanie et la Turquie, de toute façon sans péril, compteront donc pour du beurre.
Mais on a cru un instant qu'il y aurait tout de même encore un léger enjeu mathématique lorsque la Norvège, reléguée à six buts (22-16) après quarante-cinq minutes maîtrisées, a égalisé à dix minutes de la fin.
"Ca a été un peu bizarre. On avait le sentiment de maîtriser le match et puis en quelques minutes on a mis en péril tout ce qu'on avait mis en place", a constaté Claude Onesta qui aurait bien aimé faire tourner un peu plus son effectif, "mais le match en a décidé autrement".
Il a néanmoins pu relancer son arrière gaucher Kévynn Nyokas, en échec mercredi en Norvège, et qui a cette fois bien profité de l'absence sur son poste de Xavier Barachet , blessé, pour se montrer (7 buts).
En fin de match, il a ensuite fallu toute l'expérience et l'impact de Jérôme Fernandez (5 buts) et Karabatic (7) pour éviter aux Bleus un faux-pas qui aurait fait mauvais genre et retardé la réservation des billets pour le Danemark.