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L'équipe de France de handball, qui a "beaucoup avancé" au cours de l'Euro polonais, a assez d'expérience pour "ne pas tomber dans le piège" mercredi contre la Norvège lors d'un match couperet pour l'accession aux demi-finales, souligne l'un de ses piliers Daniel Narcisse .
Après un début de tournoi compliqué, l'arrière réunionnais a retrouvé du rythme et essaie de profiter de cette compétition "sans trop se prendre (la) tête" et sans se fixer une date de fin de carrière, lui qui espère être encore là lors du Mondial-2017 organisé en France.
Q: On sent l'équipe de France sûre de ses forces avant ce match décisif...
R: "On a beaucoup avancé pendant cette compétition. C'est vrai que l'on arrive avec pas mal de confiance et de sérénité car on a pu régler les difficultés rencontrées par moments et faire évoluer notre jeu. Mais on a aussi assez d'expérience pour rester sur nos gardes et ne pas tomber dans le piège. En préparation, on savait que ce serait compliqué avec tous les blessés et les nouveaux à intégrer rapidement. Mais plus la compétition avance et plus l'équipe de France est capable d'élever son niveau. Maintenant, il faut essayer de se récompenser de tout ce travail accompli. Se qualifier pour une demi-finale, ce n'est pas rien. La Norvège aura la même envie que nous."
Q: Comment vous sentez-vous physiquement?
R: "Ça va. Le début de la compétition a été un peu compliqué. J'avais quelques petites gênes. J'ai sans doute payer ma première partie de saison comme les autres joueurs. Là, j'arrive à gagner davantage de rythme. J'ai moins de pépins physiques. J'arrive à prendre du plaisir, durant les entraînements, les matches. J'ai pu emmagasiner de la confiance lors de la première partie de saison avec le PSG. J'essaie d'en faire profiter l'équipe de France. Pour l'instant, cela ne marche pas trop mal. J'espère que ce sera le cas contre la Norvège."
Q: Votre contrat au PSG a été prolongé jusqu'à l'été 2017. Comptez-vous arrêter à ce moment-là?
R: "J'essaierai d'être le meilleur possible la saison prochaine. Après, on verra si on continue l'aventure ou si cela s'arrête. J'espère que je pourrais disputer le Mondial-2017 en France. Ce serait vraiment sympa. J'ai vécu celui de 2001 (gagné à Paris). Ce sont des moments incroyables qui marquent les joueurs. C'est dans un an. C'est à la fois loin et proche en même temps. Si je peux encore apporter à l'équipe, je le ferais. C'est clair que ma carrière est plus derrière moi que devant. Je profite donc des compétitions comme si je vivais mes derniers moments, sans trop me prendre la tête."
Propos recueillis lors d'un point presse