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L'entraîneur du PSG Zvonimir Serdarusic donne des instructions lors du Final Four de la Ligue des Champions de hand face à Kielce, le 28 mai 2016 à Cologne

Le Paris SG s'apprête à se mesurer au vice-champion d'Europe Veszprem, deux fois en une semaine en Ligue des Champions, avec une première étape dimanche (17h00), en Hongrie.

Une victoire à Veszprem et le PSG, en tête de sa poule à égalité de points avec le FC Barcelone, entamerait avec sérénité la phase retour avant la "finale" face au Barça début décembre, lors de la 9e journée. Seule la première place du groupe est directement qualificative pour les quarts de finale.

Mais le double champion de France en titre n'a battu Veszprem qu'une seule fois lors de leurs quatre dernières confrontations.

Et ce double rendez-vous avec les Hongrois arrive au coeur d'un mois de novembre intense, qui a vu les Parisiens s'imposer dans le derby face à Ivry (40-26) en championnat puis dans le choc avec le Barça (33-26) en C1, mais être longtemps chahutés à Nîmes (36-33) en milieu de semaine.

Maladroits, inconstants, voire carrément nerveux à l'image du gardien Thierry Omeyer , exclu pour une sortie illicite hors de sa zone (14e), les Parisiens sont passés tout près dans le Gard de leur première défaite de la saison en championnat. Où les attend un autre sommet, la réception de Montpellier, mercredi prochain.

L'entraîneur Noka Serdarusic, déjà avare en rotations, n'a donc pas vraiment pu faire souffler son effectif avant cette 7e journée de Ligue des Champions.

Au contraire, côté Veszprem, les coéquipiers de l'ancien Montpelliérain Dragan Gajic se sont préparés de la meilleure des façons avec une victoire sereine sur le parquet de Budakalasz (32-22).

Dans la poule C, Montpellier se déplace samedi en Espagne pour y affronter La Rioja, leader. Une victoire permettrait au MHB de doubler son adversaire du jour et de cimenter une place dans les deux premiers, synonyme de ticket pour le premier des deux tours de barrages d'accession aux quarts de finale.

De son côté, Nantes reçoit les Ukrainiens de Zaporozhye: un choc entre les deux premiers du groupe D qui aura une saveur particulière pour les Nantais, seule équipe invaincue (cinq victoires, un nul) dans cette Ligue des Champions.