Happy Birthday : |
© AFP/Kenzo Tribouillard
Le Français Daniel Jerent, le 4 mai 2013 lors du Trophée Monal au Louvre à Paris
Les Championnats d'Europe, qui débutent dimanche à Zagreb, ouvrent une nouvelle ère pour l'escrime française, près d'un an après le fiasco des Jeux de Londres et un zéro pointé qui a entraîné de profonds changements.
L'escrime tricolore a changé de visage depuis l'été dernier où, pour la première fois depuis 1960, le sport le plus pourvoyeur de médailles olympiques pour la France, a échoué à ramener la moindre médaille.
Après plusieurs mois dans l'attente d'une élection fédérale qui a mobilisé les énergies mais sclérosé les initiatives, une nouvelle équipe dirigeante a pris les commandes en mars, Isabelle Lamour succédant à la présidence de la FFE à Frédéric Pietruszka.
Sur le terrain, cela s'est traduit par la nomination d'un nouveau DTN Christian Peeters, qui entend restaurer une nouvelle relation basée sur "la confiance" entre toutes les composantes.
La France, souvent brillante par équipes, doit aussi se découvrir de nouveaux talents individuels.
C'est le message adressé aux escrimeurs français depuis quelques semaines et qui semble porter ses fruits en Coupe du Monde.
Chez les hommes, beaucoup de nouveaux visages seront en Croatie, comme Daniel Jerent, 22 ans depuis le 4 juin, et récent vainqueur du Trophée Monal d'épée face à son compatriote Alexandre Blaszyck (25 ans).
Mais l'expérience compte aussi, et c'est ce que les fleurettistes Ysaora Thibus , Astrid Guyart , Corinne Maitrejean et Anita Blaze, présentes à Londres, espèrent prouver à Zagreb.