Happy Birthday : |
L'équipe de France féminine de sabre a décroché dimanche à Athènes son ticket pour les Jeux de Rio (5-21 août), où elle ambitionnera un premier podium olympique dans cette jeune discipline de l'escrime, au programme des Jeux depuis 2004.
De l'Acropole au Corcovado, Charlotte Lembach , Cécilia Berder, Manon Brunet et Saoussen Boudiaf n'avaient qu'un pas à réaliser, mais elles y ont ajouté la manière, avec une très prometteuse troisième place.
"C'est une grande satisfaction. C'était la mission qui m'était attribuée par la direction technique", a déclaré à l'AFP l'entraîneur national Jean-Philippe Daurelle , qui a repris une équipe moribonde à la fin de la saison 2013.
Dimanche, à leur tableau de chasse, les Bleues ont épinglé deux équipes, l'Italie et les Etats-Unis, qui pourraient être de sérieuses clientes dans leur quête de métal aux JO.
D'abord un succès plein d'autorité sur les Transalpines en quarts de finale (45-27), qui leur a assuré une place parmi les quatre meilleures nations mondiales de la phase qualificative (avril 2015-avril 2016), condition pour voir Rio.
Ensuite, une victoire plus étriquée contre les Américaines (45-44) en petite finale). Et elles ne sont pas passées loin de la grande finale, avec un revers à la touche décisive (45-44) en demies contre l'Ukraine d' Olga Kharlan , championne du monde individuel 2013 et 2014.
"Le groupe a bien progressé. Avant, c'était des exploits que l'on faisait. Maintenant, ça commence à être plus costaud", s'est réjoui Daurelle, avant de nuancer: "Il y a quand même pas mal de boulot. On n'est pas encore du niveau pour gagner les compétitions."
Place désormais à la sélection pour les trois tickets de l'épreuve individuelle, conséquence directe de la qualification collective.
Avec un quart de finale à Boston pour Sara Balzer fin 2015 et un 8e de finale pour Caroline Queroli samedi à Athènes, toutes deux non alignées par équipes dimanche, un groupe de six peut prétendre au voyage carioca.
"Je compte bien m'appuyer sur cette concurrence pour que les filles progressent. Il y a encore une marge", prévient l'entraîneur national.
Pour l'escrime française, il s'agit du troisième quota collectif décroché -sur un maximum de quatre- après l'épée masculine, qualifiée dès novembre, et le fleuret masculin, qualifié mi-janvier.