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© AFP/Alexander NEMENOV
Le pilote Mercedes-AMG Lewis Hamilton
, au volant de sa monoplace lors du GP de Russie, sur l'Autodrome de Sotchi, le 30 avril 2017
Ceux - et ce - qu'il faudra surveiller pendant le Grand Prix d'Espagne, cinquième manche de la saison 2017 de Formule 1, disputé dimanche sur le circuit de Catalogne à Montmelo, près de Barcelone:
. Hamilton à la relance
Habitué au meilleur depuis 2014 avec Mercedes, Lewis Hamilton donne l'impression de traîner un petit spleen, évoquant même cette semaine la perspective de sa future retraite de la catégorie reine. "Je ne sais pas vraiment quand viendra le temps de quitter la F1", a confié le triple champion du monde. "Cela pourrait être très bientôt ou bien dans très longtemps". Face à la montée en puissance de son coéquipier Bottas, vainqueur à Sotchi, et la menace Vettel pour le titre, il aura pourtant besoin de tous ses moyens. Car, distancé de seulement 13 points par l'Allemand de Ferrari au championnat, rien n'est joué pour le Britannique de 32 ans, toujours friand d'intox quand il est en difficulté.
. Du mieux chez Renault?
Occupant pour l'instant le 8e rang au Championnat des constructeurs, Renault Sport espère progresser grâce aux évolutions aérodynamiques introduites à Barcelone. Hülkenberg, son pilote de pointe, reste confiant. "J'apprécie ce tracé, en particulier les trois premiers virages du premier secteur qui sont encore plus impressionnants avec les nouvelles monoplaces", a souligné l'Allemand, 8e à Sotchi, son meilleur résultat jusqu'à présent avec la firme au losange. "Nous sommes en milieu de peloton à la place envisagée en début d'année, mais les écarts sont très réduits et nous devons nous assurer de disposer de chaque avantage possible sur la voiture" a indiqué Nick Chester, le directeur technique de la partie châssis.
. Alonso franchira-t-il la ligne d'arrivée avant Indianapolis?
Victime d'énormes soucis de fiabilité qui touchent sa McLaren-Honda, Fernando Alonso n'a pas rallié une seule fois l'arrivée depuis le début de la saison. Pire à Sotchi il y a onze jours, l'Espagnol n'a même pas pu prendre le départ, trahi par son électronique lors du tour de chauffe. "L'équipe travaille extrêmement dur pour trouver l'origine des problèmes rencontrés récemment, et j'espère que nous serons globalement épargnés par les ennuis ce week-end", a-t-il sobrement commenté. Car le pilote de 35 ans, le plus expérimenté du plateau avec ses 276 GP, est en réalité sans doute déjà tourné vers sa participation aux 500 miles d'Indianapolis fin mai. Son rêve américain l'a conduit à faire l'impasse sur une autre course prestigieuse, le GP de Monaco, où il sera remplacé par Jenson Button . Et le double champion du monde est également accaparé par sa propre marque de vêtements, lancée il y a quelques mois.
. Massa est regonflé
Sa dernière victoire en F1 remonte à novembre 2008, chez lui à Interlagos, mais Felipe Massa , 36 ans, a toujours la flamme. Et le Brésilien aime bien le circuit de Catalogne où il s'était imposé il y a dix ans avec Ferrari. Il y a été impressionnant en essais cet hiver, justifiant avant même l'ouverture de la saison la confiance accordée au bref retraité par Williams, suite au transfert de Bottas chez Mercedes. Le natif de Sao Paulo a également une petite revanche à prendre. En effet, alors qu'il semblait en mesure de finir 6e en Russie, une crevaison en fin de course l'a fait rétrograder en 9e position finale. Massa prend également très à coeur son rôle de mentor auprès de son jeune coéquipier canadien Lance Stroll. "Nous nous entendons très bien, je fais tout mon possible pour l'aider", explique-il au sujet de son cadet de 18 années.